Hier après-midi, devant l’hôtel de police de Dijon, une jeune femme de nationalité turque, accompagnée d’une dizaine de personnes, s’est aspergée d’essence avant de brandir un briquet. L’intervention rapide des policiers et des pompiers a permis d’éviter le drame. La jeune femme, après avoir été auditionnée par la police, a été libérée ! Elle menaçait de s’immoler par le feu pour s’opposer à la procédure de reconduite à la frontière de son frère.
Celui-ci, célibataire de 28 ans et sans enfant, débouté du droit d’asile, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français le 26 juin. Interpellé lundi à la suite d’un contrôle lors d’une infraction routière et placé en garde à vue pour infraction à la législation sur les étrangers au commissariat de Dijon, il a été libéré juste après l’intervention de sa soeur. La procédure de placement en rétention a été suspendue.
free
Imaginons… une jeune femme, française de souche, seule et mère de famille, menacée d’expulsion parce qu’elle ne peut plus payer son logement et ne peut trouver de travail ( discrimination positive oblige); elle menace de s’immoler par le feu pour manifester son désarroi face à sa situation devenue intenable. La suite … bah, elle peut “crever” après tout c’est son choix.
Alex
Je ne comprends pas, il pretend au droit d’asile alors qu’il est turc. Pourquoi donc, nos politiques ne nous affirment ils pas que c’est un pays libre, developpe…
Nous mentirait-on?
A2C
Voici le commentaire de ce jour sur cette affaire:
http://archange.hautetfort.com/archive/2008/10/01/l-arbitraire-judiciaire.html
Philippe
le pire, c’est que si ça se trouve, cette jeune femme sera peut-etre un jour immolée par …son frère pour peu que celui-ci estime que sa soeur est un peu trop court vétue ou qu’elle couche avec quelqu’un qui ne lui convient pas et dans des circonstances que sa religion lui interdit…
Jean
Ca me fait penser à un Kurde qui menaçait de sauter d’un pont avant de renoncer pour des raisons de santé.
Je pense que la soeur du clandestin ne serait pas allée au bout de son geste. Bidon, mais au nom d’une torsion du principe de précaution, ça a marché. Maintenant, ça risque de faire jurisprudence…