Nette augmentation des homicides, passée sous silence par le ministère de l’Intérieur : Libération l’admet, mais ne trouve pas d’explications.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les meurtres ont bondi de plus de 20% en 2017-2018 par rapport à la période pré-attentats. Cette donnée n’a pas été commentée par les autorités et le phénomène semble similaire dans d’autres pays.
Les attentats survenus dans l’Hexagone en 2015 et 2016 avaient tragiquement fait grimper le nombre d’homicides en France. Mais plus de deux ans après le drame du 14 Juillet à Nice, les chiffres ne sont pas redescendus au niveau qui était le leur avant les tueries. Sur les douze derniers mois, le nombre d’homicides s’affiche en hausse de plus de 20 % par rapport à 2014-2015. Soit 150 victimes de plus. Cette statistique est frappante. Parce qu’elle marque, en excluant donc les victimes du terrorisme, une rupture avec quinze années de baisse ou de stagnation. Parce qu’elle fait écho à des tendances observées dans des pays voisins. Mais aussi parce qu’elle est totalement passée sous le radar du ministère de l’Intérieur.
Si l’on en croit les données brutes de la place Beauveau, il n’y a pas de sujet, ou presque. Jeudi, le service statistique du ministère a publié les chiffres mensuels de la délinquance. Il s’agit de l’analyse des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie à la fin du mois d’octobre 2018. Parmi les neuf indicateurs, figure le nombre d’homicides : 225 sur trois mois (août à octobre), soit une baisse de 6 % par rapport aux trois mois précédents. Sauf qu’au même moment, Cyril Rizk, statisticien ayant occupé un poste à responsabilités sur les chiffres de la délinquance de 2003 à 2017, interpellait Libération, en montrant que les mêmes données, traitées en changeant de focale, donnaient une tout autre impression.
En allant chercher les données publiques sur le site d’open data du gouvernement, Rizk s’est limité aux seuls homicides (écartant les coups et blessures volontaires suivis de mort, que comptabilise le ministère de l’Intérieur) en France métropolitaine. Résultat : le niveau des homicides sur douze mois (octobre 2017-septembre 2018) s’affiche en nette hausse, brisant la tendance de baisse puis de stagnation observée depuis près de quinze ans. Et les attentats n’y sont donc pour rien. Le recul qu’on a désormais par rapport à ces événements permet de voir que le niveau d’homicide, hors victimes du terrorisme, se situe depuis deux ans au-delà de ce qu’il était les cinq années précédant les attentats. Comme le montre notre infographie, le nombre d’homicides recensés d’octobre 2014 à septembre 2015 était de 655. Il est de 807 entre octobre 2017 et septembre 2018. La hausse est de près de 25 % au niveau national.
Pourquoi cette statistique, qui est pourtant un indicateur «star» de la criminalité, n’a pas été observée et commentée ? […]
Le gouvernement préfère parler de la montée de l’antisémitisme en évoquant les années 30… Mais ceci n’a aucun rapport…
DUPORT
Ce n’est pas un sujet puisque ce n’est que le début du grand carnage souhaité par le gouvernement
Collapsus
Tout le monde sait que ces homicides sont à mettre à l’actif du clan des Suédois.
SAFFROY
Pourquoi cette détestable habitude, y compris chez des gens qui se disent de droite, de parler d’ Hexagone au lieu de la France ? La France est-elle, à leurs yeux, une vieille maîtresse dont il convient de cacher l’existence ?
Même chose avec le terme ” migrant ” qui n’est pas français mais anglo-saxon !
Il convient de parler de clandestins et de bannir ce terme de la novlangue de gauche.
Il est affligeant de voir cette fausse droite en tutu de danseuse faire des entrechats et reprendre le langage de l’adversaire !
sivolc
Très juste!