500 policiers se sont rassemblés mercredi soir sur la place de la République à Paris, sous l'oeil de gendarmes mobiles restés à distance.
Après deux nuits de manifestations et avant une "marche de la colère" la semaine prochaine, le gouvernement s'est efforcé ce mercredi d'apaiser la fronde des policiers en recevant leurs syndicats. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que des "concertations" seraient lancées dès lundi dans les départements sur les revendications des fonctionnaires de police, qui se plaignent notamment d'un manque de moyens.
Puis environ 300 policiers ont manifesté sur les Champs-Elysées à Paris.
Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone a rencontré mardi soir des policiers de l'Essonne à Évry. Il a dit comprendre «l'exaspération, les craintes et les angoisses» des agents, tout en déplorant que certains aient «utilisé des véhicules» et des «moyens» de la police «pendant leurs heures de service». Le patron de la police avait adressé mardi un ferme rappel à l'ordre à ses troupes. Il était reparti dans la soirée sous les huées de quelque 400 fonctionnaires venus soutenir leurs collègues menacés de sanctions.