Guillaume de Thieulloy écrit dans le numéro 1000 des 4 vérités :
"[…] Cette semaine où paraît notre n° 1000 illustre « magnifiquement » (hélas, devrais-je dire) notre ligne éditoriale « libérale-conservatrice », comme on dit désormais.
Alors que nous nous battons pour la liberté de pensée et la liberté d’expression, celles-ci viennent d’être sévèrement restreintes par la loi sur le renseignement, votée récemment le parlement.
Alors que nous dénonçons les dangers d’une immigration non intégrée et d’un islam radical de plus en plus criminel, un homme a été égorgé et décapité sur le sol français pour la première fois depuis la fin de la guerre d’Algérie.
Alors que nous refusons l’irresponsabilité des démagogues et des États-providences, la crise de la dette grecque (en attendant celle de la dette française) amène l’euro au bord de l’explosion.
Oui, notre ligne éditoriale est plus que jamais d’actualité. Et plus nos politiciens courent vers l’abîme, plus il est impératif que nous résistions et plus il est impératif que nous fassions savoir au peuple de France qu’il existe des alternatives. Que le déclin n’est nullement inéluctable et qu’il n’est que la conséquence de la démagogie, du clientélisme et de la politique du chien crevé au fil de l’eau.
Tant que le socialisme, sous toutes ses étiquettes politiques, continuera à triompher en France, les « 4 Vérités » auront une bonne raison de continuer ! Mais, plus profondément, ce qui nous distingue des prétendus « progressistes » qui nous gouvernent si mal, c’est que nous estimons que tout progrès réel doit être enraciné dans nos traditions, que nous sommes, comme disait Bernard de Chartres, des « nains juchés sur les épaules de géants ». C’est vrai pour nous, aux « 4 Vérités », où nos prédécesseurs ont admirablement débroussaillé la route. C’est vrai pour la France. Et c’est vrai pour toute civilisation. Sans cet enracinement, nous sommes condamnés à la barbarie. Mais, avec lui, nous pouvons sérieusement envisager un sursaut national."