Dans un entretien accordé à Libération, le sociologue Eric Fassin estime que la sexualité et le genre sont des thèmes qui occupent désormais pleinement l’espace démocratique. Il analyse entre autres le comportement de Nicolas Sarkozy.
" (…) la République s’inscrit désormais dans une logique de modernité – la «démocratie sexuelle». (…) Nicolas Sarkozy l’a bien compris. Pendant la campagne présidentielle, quand il parle d’identité nationale, c’est bien sûr pour opposer «eux» à «nous». Mais c’est en termes sexuels : «Les femmes, en France, sont libres, comme les hommes, libres de circuler, libres de se marier, libres de divorcer. Le droit à l’avortement, l’égalité entre les hommes et les femmes, ça fait partie aussi de notre identité.» La droite place le droit à l’avortement au cœur de l’identité nationale. Peut-être dans cinq ans en ira-t-il de même pour le mariage homosexuel, comme aux Pays-Bas ? On n’en est pas là, bien sûr. Mais ce revirement républicain est essentiel pour comprendre la conversion féministe de Sarkozy."
Espérons qu’il se trompe…
Tania
Et bien voilà un programme !!!!
Mais ,au fait ,c’est quoi “la droite ” ?
mangouste
Il y a quelques jours, un commentateur reprochait au salon beige sa critique du groupuscule “les cathos de l’UMP”. On y parlait de position “schyzophrène”. Cette info, comme celle du dessus qui nous apprend que le président de l’ADMD est un membre éminent de l’UMP nous montre à quel point (si certains ne s’en étaient pas encore rendus compte…) il ne faut plus penser en terme de “droite et gauche”, mais bien aborder la vie politique française au travers d’une grille de lecture renouvelée. L’enseignement de l’Eglise, et notamment du Saint Père nous aide à comprendre qu’il faut combattre l’idéologie libérale (au sens philosophique du terme) dont le plus puissant vecteur est aujourd’hui en France l’UMP et Sarkozy. Le plus puissant car le plus efficace pour faire passer cette culture de mort, contre nature et contre Dieu. Or, il est tout simplement impensable d’être catholique et de continuer à militer ou voter pour un tel parti. De même qu’on ne pouvait être communiste et catholique, nazi et catholique, de même on ne peut prétendre être catholique et apporter des voix à un tel parti. C’est une erreure tactique, c’est une faute morale. Les Vanneste, Boutin, et autre Villiers se fourvoient. Il faut maintenant être clair et cesser de se diluer dans des tentatives de consiliation que la seule honnèteté intellectuelle devraient suffire à écarter. Regroupons nous pour lutter contre cette idéologie infâme !
Barbara
Sarkosy n’est pas LA droite, il ne représente qu’une des composantes. Et s’il est maintenant au pouvoir, c’est parce que la seule alternative était une certaine Ségolène dont on pouvait être sûr qu’elle plongerait le pays dans le chaos
mangouste
Ben, oui, Barbara ! Vous vous souvenez de ces sempiternelles invitations à faire notre “devoir de mémoire”, pour que “le passé nous serve de leçon” et que nous “marchions ensemble vers le progré”.
Pratiquons donc ce devoir de mémoire pour “tirer les leçons du passé”.
Prenons l’idéologie nazie, unanimement détestée. Elle est condamnée par l’Eglise, le Saint Père sort une encyclique sur ce sujet, des partis catholiques combattent l’avènement d’Hitler,…
Prenons le libéralisme philosophique actuel, sa culture de mort promue avec intelligence et tact par notre gouvernement de “droite”. Il est condamné par plusieurs encycliques, par les discours actuels du Saint Père, comme par ses prédecesseurs. C’est, comme le nazisme, une idéologie mortifère, contre l’homme et contre Dieu, qui fait des millions de victimes par l’avortement organisé.
Hitler a sorti l’Allemagne du “chaos” comme vous dites. Il a, en un temps record, redonner puissance et fierté à son pays. Fallait-il donc que les catholiques votent pour lui ? Fallait’il qu’ils le rejoignent et le soutiennent plutôt que de s’organiser pour peser ensemble plus lourd contre lui ?
C’est marrant comme on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez aujourd’hui, et comme on vit en permanence dans l’immédiateté. Oui, Ségo aurait accélérer le marasme économique. Et alors ? Il faudra bien y passer puisque la “droite” ne fait rien de fondamental. Quand au reste, c’est encore pire avec la “droite” qu’avec la gauche. Et le tout avec le soutien de millions d’électeurs cathos, indifférents à l’enseignement du Pape, qui ne s’applique sans doute pas à la vie politique française !