Et même très inquiets, selon Arnaud Folch :
"j’ai rencontré plusieurs députés UMP que je connais bien. Beaucoup, c’est nouveau, sont inquiets. Même parmi les plus fervents disciples du président. Trois reproches principaux lui sont faits : 1°) « L’étalage » d’une vie privée qui semble prendre le pas sur tout le reste : « Sur le terrain, je sens biens que ça décroche, me dit l’un d’eux. Les Français ont l’impression que Sarkozy ne s’intéresse plus à eux ». 2°) L’absence de résultats en matière de pouvoir d’achat : « Les Français l’ont élu parce qu’ils étaient impatients. Maintenant, il leur dit d’attendre… Alors ils commencent à dire : « Finalement, il est comme les autres… Tous pareil… » » 3°) L’ouverture brouille les cartes à gauche, mais aussi à droite […]
Sarkozy a fait du « changement de style » présidentiel sa priorité : il a rajeuni et dynamisé la fonction. Il a fait – un peu – dans – beaucoup – de directions. Mais sur quelle « grande réforme » peut-il s’appuyer pour faire espérer aux Français une vraie amélioration de leur situation ? Où est la réforme de « rupture » capable de changer la donne ?
Reagan, sitôt élu, s’était entouré d’une équipe de libéraux très à droite et avait fait voter une baisse d’impôts généralisée de 30 %."