Ainsi titre 24 heures dans un article qui souligne d’un côté les efforts que tente de faire le chef de l’Etat pour se rabibocher avec les militaires et d’un autre les raisons de ce "divorce" parmi lesquelles :
- Le défilé devant Bacahr al-Assad,
- la suppression de 54000 postes,
- l’affaire "Surcouf",
- le drame de Carcassonne,
- l’opposition des valeurs.
Sur ce dernier point, on peut lire :
"C’est sans doute le point central de la discorde. L’hédonisme,
l’individualisme, la passion de la nouveauté, l’attrait de l’argent
font partie de l’image que donne le président français. Il lui est donc
difficile d’appréhender les militaires qui défendent des principes
rigoureusement opposés. Et qui, à leur tour, ne doivent pas comprendre
grand-chose à ce président qui, publiquement, revendique son «droit au
bonheur» alors qu’eux-mêmes ont accepté de sacrifier leur vie.
Dès lors, il faudra plus que de belles paroles pour combler ce fossé".
Dancourt
Merci pour ce commentaire de valeur!
Il est évident que le malaise va perdurer…
BOGOMIR
Dès la cérémonie d’investiture il m’a semblé percevoir ce décalage.
Lorsque le général Kelche lui a présenté le collier de Grand Maître de la Légion d’Honneur, il m’a paru évident que Nicolas Sarkozy faisait bien peu de cas de cette tradition, d’où un certaine gêne chez le général.
Ce qui explique qu’il distribue les Légions d’Honneur comme des chocolats aux amis (mais fort peu aux militaires).