Le premier ministre irlandais a été reçu hier à l’Élysée. Brian Cowen a confirmé qu’il présenterait un «rapport d’étape» à ses homologues des Vingt-Sept lors du prochain Conseil européen, mi-octobre à Bruxelles. Mais il faudra attendre au mieux le sommet suivant, en décembre, pour espérer voir les Européens s’accorder sur les moyens de sortir de l’ornière institutionnelle.
Nicolas Sarkozy a exposé son objectif visant à ne reporter que d’un an la mise en œuvre du traité de Lisbonne, fin 2009 ou au 1er janvier 2010, au lieu du 1er janvier 2009. Dans cette perspective, le président en exercice du Conseil européen estime que les Irlandais devront retourner aux urnes à l’automne 2009. Les élections européennes de juin 2009 se dérouleront sous le régime du traité de Nice.
Le premier ministre irlandais semble convaincu que le peuple irlandais devra revoter, mais son problème est de donner toutes ses chances au “oui”, car mettre la pression fait grimper le "non" (aujourd’hui à 70%). À Paris, on estime opportun de prendre son temps… sans trop en perdre, car c’est sous la présidence française que le plan pour sortir de la crise institutionnelle doit être bouclé, avant les présidences tchèque et suédoise, beaucoup plus hasardeuses. Ni la République Tchèque ni la Suède n’ont en effet ratifié le traité de Lisbonne.
jano
Et ces gens là, appellent cela la démocratie!
Topaze
Bonjour,
J’espère que les Irlandais diront encore non.
david
nous avons re-demandé à sarkozy de démisionner de sa fonction…
Marc
Les derniers sondages en Irlande en cas de nouveau vote sont TRES intéressants…
Antoine
Il est chouette le Président dont le 1er ministre appelle à l’union nationale…
J’apprécie d’être pris – à ce point – pour un imbécile.