Il prône des mesures de bon sens : la consultation des salariés à bulletin secret en cas de grève, et la fin du monopole de la représentation syndicale dont bénéficient les centrales de l’après-guerre (CGT – FO – CFTC – CFDT – CFE – CGC).
A titre d’éclairage, voici ce que dit à propos de la grève l’encyclique de Jean-Paul II Laborem exercens :
[La grève] est un procédé que la doctrine sociale catholique reconnaît comme légitime sous certaines conditions et dans de justes limites. Les travailleurs devraient se voir assurer le droit de grève et ne pas subir de sanctions pénales personnelles pour leur participation à la grève. Tout en admettant que celle-ci est un moyen juste et légitime, on doit également souligner qu’elle demeure, en un sens, un moyen extrême. On ne peut pas en abuser; on ne peut pas en abuser spécialement pour faire le jeu de la politique. En outre, on ne peut jamais oublier que, lorsqu’il s’agit de services essentiels à la vie de la société, ces derniers doivent être toujours assurés, y compris, si c’est nécessaire, par des mesures légales adéquates. L’abus de la grève peut conduire à la paralysie de toute la vie socio-économique. Or cela est contraire aux exigences du bien commun de la société qui correspond également à la nature bien comprise du travail lui-même.
Bof
Je crois que c’est grâce à lui que les employés de la SNCF ont toujours leurs superbes conditions de retraite (Cf un article du Point de la semaine dernière). Encore un discours en contradiction avec les actes. Belle incohérence!
xango
s’il récuse le monopole des syndicats actuels, Sarkozy n’est plus,ipso facto, à L’UMPS, puisque c’est le socle du système, depuis la guerre
il rejoint dès lors le camp qu’on appelle national
c’est donc à vérifier
si c’était vrai, une union des droites,que je réclame sur ce blog de temps à autre, doit être de nouveau à l’ordre du jour: de Le Pen à Bayrou, amenant un changement de système