Après l’Autriche et Chirac, revoilà Sarkozy. Le président de l’UMP a proposé d’élaborer une version "resserrée" du traité constitutionnel et de le soumettre au vote des parlementaires. Le peuple n’en veut pas ? Il l’aura quand même ! Comme, "depuis que le non l’a emporté, personne n’a proposé une nouvelle stratégie, un nouveau traité", Sarkozy a suggéré d"‘établir à partir du texte initial un texte plus court fondé sur la seule première partie du traité", qui comprenait les éléments purement institutionnels.
Le président de l’UMP a par ailleurs jugé "nécessaire de ne plus procéder à de nouveaux élargissements tant que de nouvelles institutions n’ont pas été adoptées". Car, selon lui, l’échec des référendums français et néerlandais "a été en partie provoqué par l’hostilité des peuples à une Europe sans frontière". Concernant la Turquie, il a proposé de travailler à l’élaboration d’un "statut de partenaire stratégique de l’Union européenne", qui concernerait également l’Ukraine.