Nous avons plusieurs fois évoqué ici David van Hemelryck, le pilote qui baladait la banderole “Hollande dégage” sur les plages de France lors des débats sur la loi Taubira. Depuis, il a souvent repris du service, tantôt pour réclamer la destitution d’Emmanuel Macron tantôt pour diffuser des messages chrétiens. Le 13 juillet dernier, il a manqué de peu un accident et a raconté l’affaire sur les réseaux sociaux:
Sauvé des eaux…

13 juillet
13 heures
500 pieds
400 pieds
360 pieds
250 pieds
Ça descend. Je m’inquiète, je transpire, je stresse. J’ai mis plein gaz pourtant !
200 pieds
Je repasse en mémoire les procedure pour amerrir. Vais-je devoir larguer la banderole pour essayer de me sauver ?
150 pieds
MAYDAY MAYDAY MAYDAY
Je dois donner ma position pour qu’on puisse me sauver !
100 pieds
Décision fatidique. Je tire sur le câble de banderole. Elle tombe. J’espère que l’ULM allégé peut reprendre de l’altitude. Non.
50 pieds, ça descend. Je me prépare à l’impact
Je pense: Que ta Volonte soit faite ! J’aurais aimé encore remorquer ta banderole et être ton petit soldat…
Je t’aime.
Et je crie de toutes mes forces avant de me préparer à l’impact: JÉSUS, MARIE, JÉSUS !
et l’ULM plane à quelques mètres de la surface de l’eau. Je n’ai pas le temps de penser. Je prie et je crie toujours plus fort. A part Jésus et moi, qui y a-t-il dans mon ULM, je n’ai pas honte de Toi, mon Jésus. Et les anges ?
Moi je pilote, à quelques mètres de la surface, il ne s’agit pas que les ailes touchent l’eau et pourtant les rochers en face se rapprochent, je dois faire un lent virage. J’entends le moteur, l’ULM reprend 50 pieds. Je respire. Je prie encore autant que je peux mais mon cerveau est inondé d’adrénaline et je n’ai plus beaucoup de conscience autre que pour gérer l’immédiat, reprendre de l’altitude. Je ne comprends pas encore ce qui s’est passé. A part que Jésus m’a sauvé, encore, en l’honneur de sa douce mère Marie. Plus tard, posé sur la terre ferme, je regarde une autre carte où apparaît le nom de la plage où j’ai été sauvé :
LA PLAGE DES ROSAIRES
Le troisième jour, après beaucoup de prières et des recherches avec drone, et plongées, la banderole refait surface. Mais pas n’importe quel jour : ce jour-là, une fois tous les deux ans, on lit dans toutes les églises le passage où Moise reçoit son nom : sauvé des eaux!
Pour soutenir l’action de David van Hemelryck, c’est ici.