Après Nicolas Hulot en septembre et le ministre des sports que tout le monde a déjà oublié, c’est au tour de Gérard Collomb de partir en octobre. Malgré un premier refus d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur maintient sa proposition de démission. Aussi l’Elysée prend acte de la démission et attend les propositions du Premier ministre pour remplacer Gérard Collomb. Gérard Collomb avait annoncé mi-septembre être candidat aux municipales de Lyon, en 2020.
Emmanuel Macron pourrait nommer Alexandre Benalla… Nous ne sommes plus à un scandale près : le nom de Cohn-Bendit avait bien circulé pour remplacer Hulot. Selon les dernières informations qui circulent, Benalla pourrait être lié à des affaires de corruption voire de trafics d’armes, ce qui expliquerait la disparition de son coffre fort et la protection que lui a accordé Emmanuel Macron. En effet, Alexandre Benalla a rencontré Alexandre Djouhri, homme d’affaires sulfureux de la Sarkozie, le 5 septembre dans un grand hôtel londonien. Considéré comme un «frère» par de nombreux chefs d’Etat africains, Alexandre Djouhri, 59 ans, a tissé des réseaux politiques et industriels aux ramifications multiples, du Gabon au Congo-Brazzaville, de l’Algérie à la Guinée équatoriale. Le renseignement serait remonté immédiatement à Beauvau puis à l’Elysée. Cette rencontre a été organisée par une connaissance commune, Lucas P., 26 ans, dont la mère partage des bureaux en Suisse avec Alexandre Djouhri. Fiché S, Lucas P. aurait des connexions avec un marchand d’armes nigérien, Aboubakar H., qui se trouve également être son voisin à Paris. Il a été contrôlé il y a quelques mois au Niger avec 50 000 euros en espèces, somme qu’il devait rapatrier en France pour le compte de l’homme d’affaires. Entendu à son retour par la Direction nationale des enquêtes douanières, Lucas P. aurait été fiché à cette occasion.
Personnage clé de la droite depuis trois décennies, «Monsieur Alexandre» est recherché par la justice dans le cadre de l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Djouhri a été interpellé le 7 janvier à Londres, en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis pour «blanchiment d’argent», «détournement de fonds publics» et «corruption». La justice s’intéresse notamment aux conditions dans lesquelles il a vendu une villa à Mougins (Alpes-Maritimes) à un prix largement surestimé à une filiale du fonds souverain libyen dirigé alors par Béchir Saleh, considéré comme le banquier du régime de Kadhafi. En mai 2012, alors que ce même Béchir Saleh était recherché par la justice française, Alexandre Djouhri aurait participé à son exfiltration secrète de Paris vers le Niger, avec l’aide de l’ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini.
Libéré après avoir versé une caution de 1 million de livres (1,13 million d’euros), Alexandre Djouhri doit être prochainement entendu par les juges français. Contactés, Alexandre Benalla et Alexandre Djouhri démentent l’existence de la rencontre londonienne.
Minute de mercredi évoque ces deux Alexandre qui pourraient faire vaciller la République (comme Alexandre Stavisky sous la IIIe) et rappelle ce qu’écrivait Le Monde :
« Les magistrats français cherchent également à savoir quel rôle “Monsieur Alexandre” a pu jouer auprès de l’ancien secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, qu’il voyait alors très régulièrement et dont le relevé d’identité bancaire a été retrouvé à son domicile suisse »
Jean Marie Toulet
Benalla ministre de l’intérieur, c’est une exellente idée.
A l’occasion il saura mettre la main à la pâte pour rétablir l’ordre.
Emmanuel
Ah non, ça c’est pas le bon modèle, pour rétablir l’ordre.
La spécialité de Benalla, ce n’est pas le rétablissement de l’ordre, c’est la persécution des opposants.
F. JACQUEL
Il est tellement plus important de compter les chemises “sur mesure” de M. Fillon ou de faire expertiser l’état psychiatrique de Mme Le Pen…
???