Extrait d’une tribune d’Agnès Marion (Rassemblement national) dans Lyon Capitale, à propos des élections de dimanche :
[…] 60 ans après sa création, l’Union européenne, gouvernée de concert par le groupe PPE, dans lequel siègent les Républicains, et les socialistes, reste une construction idéologique obsolète, froide et technocratique, laboratoire de la doctrine mondialiste, ruineuse de l’identité des peuples, allergique à leur liberté, toujours plus déconnectée, toujours plus arbitraire.
L’Europe d’Emmanuel Macron est dans cette continuité : une Europe de la concurrence déloyale, une Europe des traités de libre-échange qui ruinent nos économies et nos protections, une Europe des lobbies et de la finance, une Europe de l’immigration dérégulée, une Europe du multiculturalisme.
Notre ambition est simple : sauver l’Europe de l’Union Européenne.
A revers de l’Union Européenne, nous défendons une Europe enracinée, forte des identités des peuples qui la composent, respectueuse de leur liberté, héritière en pleine conscience d’une civilisation millénaire qui a porté au plus haut des valeurs telles que la liberté, la justice, le respect des femmes ou la laïcité. Cette civilisation dont nous sommes, nous tous Européens, les dépositaires est le socle sur lequel construire l’alliance européennes des nations libres. Or, les défendeurs de l’Union Européenne déploient une énergie singulière à déconstruire tout ce que nous avons reçu et qui fonde la singularité de nos nations. Ils s’attaquent méthodiquement à toutes les permanences de nos sociétés, les dénonçant comme des aliénations de la liberté, des pollution de la nature ou des attitudes discriminatoires.
Mais, ne leur en déplaise, nous ne voulons pas mourir. Et, nous ne sommes pas seuls. Italiens, Allemands, Hollandais, Hongrois, Polonais, Tchèque, Danois, etc., nous sommes tous des européens qui ne voulons pas mourir. Nous n’accepterons jamais de devenir les esclaves d’un modèle économique qui nous considère comme un simple capital humain à affecter, à allouer, à déplacer, en fonction de son rendement maximum. Nous refusons de devenir les esclaves d’un marché qui n’admet et ne valorise les personnes que comme des consommateurs ou des producteurs ! […]
sivolc
Elle n’a pas osé dire que notre civilisation a des racines chrétiennes. A part ça tout ce qu’elle dit est bon.
Prout
On ne peut surement pas faire ce genre de reproches à une personnalité comme Agnès Marion, fiable entre les fiables !!!!!
Odon Lafontaine
Tout cela est bien beau mais n’a aucun rapport avec l’élection de députés européens dont le seul pouvoir n’est en fait que d’avaliser la conformité des lois et décrets décidés par la commission européenne avec les traités européens.
Meltoisan
J’aime bien la formule : “sauver l’Europe de l’Union Européenne.” !
La référence à “une Europe enracinée, forte des identités des peuples qui la composent, respectueuse de leur liberté, héritière en pleine conscience d’une civilisation millénaire” est pas mal non plus mais cela serait plus crédible en rappelant les racines grecques, gallo-romaines et surtout Chrétiennes de cette “civilisation millénaire”.
Qui n’ose pas nommer les choses consent et finalement trahit par omission !
philippe paternot
cette ue ne peut pas être sauvée
la taille des concombres, le mercosur, le glyphosate, la motion anti Orban etc.
AFumey
Information aux puristes:
l’absence de référence chrétienne explicite n’est pas nécessairement indice de tiédeur. Les personnalités politiques qui servent le Bien Commun doivent aussi éviter de se faire marginaliser irrémédiablement, au risque de se retrouver dans l’incapacité de remplir leur mission. Il faut apprendre à lire “héritage millénaire”: vous rappelez-vous qui a fondé cet “héritage” en France aux alentours de l’an 500? Ce terme présente l’avantage de parler au cœur et d’être inattaquable – et accessoirement de faire enrager l’adversaire impuissant, ce qui me contriste naturellement beaucoup…
Pour l’engagement d’AM, je peux m’en porter caution.