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Scandale en Loire-Atlantique : la majorité de gauche préfère les migrants aux enfants handicapés

Scandale en Loire-Atlantique : la majorité de gauche préfère les migrants aux enfants handicapés

Marion Maréchal dénonce “le p’tit truc en moins pour les enfants qui ont un p’tit truc en plus” en Loire-Atlantique, c’est à dire la suppression du transport scolaire pour les enfants handicapés pour raisons budgétaires :

Extraits de presse sur le sujet qui montrent que c’est l’obsession inclusive qui porte la responsabilité de cette décision :

“À partir de la rentrée 2024, le conseil départemental de Loire-Atlantique ne prendra plus en charge les transports à la demande pour les enfants handicapés habitant près de leur établissement scolaire. À Nantes, c’est le cas des parents de Marin qui, sans alternative, devront prendre leur véhicule matin, midi et soir (…) Cet arrêt de prise en charge repose sur une actualisation du règlement départemental du TEEH, actée par les élus du département jeudi 30 mai en commission permanente, pour des raisons budgétaires. “La décision a été prise dans le contexte du développement de l'”école inclusive” voulue par l’État, pour que davantage d’enfants puissent accéder à l’école de la République sur tout le territoire., rapporte Cécile Chollet, directrice générale des solidarités au Département. Elle explique que la demande de transports de ce type augmente en Loire-Atlantique, territoire dynamique (…) 1 700 familles bénéficient actuellement de ce service en Loire-Atlantique, et entre 500 à 700 familles pourraient ne plus en jouir en septembre prochain“. [source]

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À la rentrée prochaine, le Conseil départemental de Loire-Atlantique ne prendra plus en charge le transport scolaire pour 450 familles d’enfants handicapés. Elles recevront à la place une indemnité kilométrique. Une mesure qui passe mal auprès des familles (…)

Tous les matins, Louise part à l’école avec Titi, un minibus qui transporte les élèves handicapés en Loire-Atlantique. “Elle a toujours le sourire aux lèvres au moment de monter dedans”, raconte Caroline, la maman de la fillette, âgée de 9 ans et atteinte de trisomie 21. Pour ses parents, qui travaillent tous les deux, c’est du temps de gagné. Et un peu de répit aussi : “Ce n’est pas un privilège. Moi, j’échange volontiers le handicap de ma fille contre tous nos privilèges”, explique Rémy, le papa (…)

Rémy, le papa, renchérit : “Ce temps-là de transport, on ne l’a pas. Il est déjà mangé par le handicap de Louise qui demande des adaptations, qui demande de l’emmener à ses rendez-vous médicaux et qui demande aussi des organisations de temps de travail. Et tout ça rajoute… des emmerdes, pardon. Sans doute qu’il y aura des moments où on devra choisir entre travailler ou emmener Louise à l’école.”

Pour ces parents, “c’est une mission du Département que d’assurer le transport de ces enfants.” Et le père affiche sa colère : “Quand on fait un budget, on fait des choix. Et on fait des choix toujours sur le dos des mêmes en se disant que ce n’est pas grave, que les petits handicapés coûtent trop cher et ne sont pas très productifs.” (…)

Il n’empêche, la petite phrase d’Ombeline Accarion, vice-présidente en charge du handicap, qui a demandé à ces parents de “faire un effort” passe mal : “On a déjà l’impression de faire des efforts sans arrêt !”, rétorque Caroline. “On avait une mesure de soutien pour notre vie quotidienne, pour le fonctionnement de la famille et là, boum, on nous remet la tête sous l’eau. Ça devient vraiment très dur.” [source]

Et cela ne surprendra personne d’apprendre que le président PS du Conseil départemental de Loire-Atlantique, Michel Ménard, est un immigrationniste qui préfère donc s’occuper des migrants en situation illégale que des personnes handicapées :

Le socialiste Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique, réagit à l’adoption du projet de loi immigration par l’Assemblée nationale et le Sénat : (…)  Qu’en est-il de l’avenir des mineurs non-accompagnés (MNA), confiés aux Départements au titre de la protection de l’enfance, à leur majorité ? Après des mois voire des années d’accueil, de protection, d’intégration, d’éducation, ils verront leur parcours brisé par une obligation de quitter le territoire. Alors que la régularisation de ces jeunes en formation ou bénéficiant d’une offre d’emploi, en alternance ou en apprentissage, serait une mesure de solidarité nationale et d’inclusion sociale. Et de conclure :  Ce texte bafoue notre devoir d’humanité, d’égalité, de fraternité ».

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2 commentaires

  1. Le bien-être des migrants est à la charge des départements.
    Sont invités à se taire ceux qui y verraient une raison à l’explosion de la part départementale de la taxe foncière ces dernières années.

  2. Nous faisons tous des efforts, involontairement, pour soutenir, gouvernements après gouvernements, les erreurs et gabegies des élus incapables de gérer correctement notre pays ! Mais, les Français continuent de voter pour les mêmes… ?!?

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