En juin 2020, celui qui n’était pas encore ministre de la rééducation du gouvernement Macron, fustigeait la police raciste :
Le pouvoir politique, en France, s’est empressé de déclarer que la police française n’était pas raciste, qu’elle n’avait rien à voir avec son homologue américaine, et que la comparaison n’était pas légitime. Cette hâte à évacuer toute comparaison est suspecte: elle témoigne d’une incapacité à se remettre en cause, à regarder en face la situation française, d’autant qu’elle est redoublée par une critique virulente de celles et ceux qui osent manifester, place de la République ou ailleurs, les taxant de «séparatistes» voulant «casser la République en deux» (selon des propos rapportés par Le Monde). Ces propos ne sont pas aussi violents que ceux de Trump, parlant des manifestants comme de «voyous» à mater par la force, mais ils n’en sont pas si éloignés. Or que demandent les foules de toutes les couleurs qui, en France, manifestent en chantant la Marseillaise, sinon que les promesses de la République soient tenues? En Suisse, les manifestations impressionnantes qui ont eu lieu dans plusieurs villes (et qui comptent, relativement, parmi les plus importantes d’Europe) étaient motivées par l’expression d’une solidarité avec les Américains en lutte contre les violences racistes, mais également par la volonté de dénoncer ce qui se passe localement: les vies noires comptent aussi ici.
Les réseaux sociaux, notamment, semblent contribuer à la fragmentation des sociétés. Sur ce registre, Emmanuel Macron parle de menace «séparatiste». Est-ce le miroir de la fièvre identitaire et populiste, à l’œuvre en France ou aux Etats-Unis?
Je ne vois pas de «menace séparatiste» dans les foules bigarrées qui manifestent depuis quelques semaines. Il est certain que des petits groupes comme les «Indigènes de la République» ou la «Ligue universelle pour la défense de la race noire» sont sur des positions séparatistes et prônent la haine en parlant par exemple de la «France esclavagiste et totalitaire», mais ces groupuscules ne représentent en rien l’immense majorité de celles et ceux qui réclament simplement justice, et sont à ce titre des citoyennes et citoyens qui prennent au sérieux les devises républicaines.
S’il y a fragmentation, ce sont plutôt les discriminations qui la créent, et avec elles la perte de confiance dans les institutions. Bien sûr, les extrêmes droites populistes sont puissantes et installées au pouvoir aux Etats-Unis, au Brésil et en Europe centrale, et elles sont fondamentalement hostiles à la démocratie. A mon sens, la seule manière de lutter contre elles est non pas de réduire la démocratie, la rogner ici et là en limitant les droits, mais au contraire de l’approfondir, en mobilisant et incluant les populations marginalisées.
cadoudal
l’ anti racisme licrasseux =
arme idéologique de destruction massive de la civilisation chrétienne.
très efficace au service de la Révolution nihiliste.
Australe
gauchiste jusqu’au boutisme, lorsqu’on refuse le débat on insulte , Trump-raciste-antisémiste-homophobe et tout ce qui leur passe par la tête.
il y a de très belle réussite dans toutes les races et Pap Ndiaye en est une preuve , pourquoi tout racialiser?
Nous subissons tous des discriminations à chacun de se débarrasser de ses préjuger pour grandir dans la recherche du bien commun. Qu’il se débarrasse de son idéologie et il verra combien la civilisation française est belle.
colcombet
Les laboratoires ont compris depuis la covid qu’ils peuvent tirer un ‘énorme profit de ces vaccinations de masse.
Riches des immenses profits qu’ils ont fait ces dernières années, ils ont ne mesure de façon puissante dans du lobbying pour inciter les états à se lancer sans de nouvelles campagnes de vaccination. Les politiques comme Macron qui sont aux commandes en Europe sont des alliés objectifs car cela permettre de mettre les peuples sous contrôle.