On se souvient que, dans son dernier rapport, la Commission nationale consultative des droits de l'homme avait "omis" les actes antichrétiens. A un lecteur qui l'interrogeait sur ce point, il a été répondu :
"Nous avons effectivement constaté une augmentation importante des profanations de lieux de cultes chrétiens. Ces actes sont, comme toutes les profanations, des actes qui méritent d'être condamnés. Cependant, nous ne les avons pas inclus dans notre rapport car le ministère de l'Intérieur n'est pas à l'heure actuelle capable de distinguer les profanations antichrétiennes de banales dégradations commises dans les lieux de culte. Pour faire simple, un coeur gravé par des adolescents sur une pierre tombale sera qualifié, au même titre qu'une insulte antichrétienne écrite sur une tombe, de profanation. Or, si une dégradation d'une pierre tombale cause un dommage certain aux victimes, il ne s'agit pas d'un acte raciste. Bien évidemment, lorsque le ministère de l'Intérieur sera capable de distinguer les simples profanations des profanations à caractère raciste, nous les prendrons en compte dans notre rapport. En effet, ce rapport ne peut traiter que des infractions à caractère raciste, antisémite et xénophobe, peu importe la "race", la religion ou l'origine des personnes concernées."
C'est simple : ceux qui dégradent des tombent musulmanes sont racistes tandis que ceux qui dégradent des tombent chrétiennes sont déséquilibrés. Et ceux qui écrivent le rapport de la CNCDH, ils sont cathophobes ou juste déséquilibrés ?