Grâce à la convention entre l'association Sens Commun et l'UMP, chaque nouvel adhérent de Sens commun devient automatiquement militant encarté rue de Vaugirard. Difficile de percevoir la réelle influence de Sens commun mais le mouvement s'est inscrit dans le paysage de l'UMP. Les responsables espèrent dépasser les 10 000 en décembre 2014. 200 à 250 de leurs membres sont devenus conseillers municipaux en mars 2014. A l'UMP, où on annonce 50 000 adhésions entre juin 2013 et juin 2014, on affirme qu'il est impossible de " corréler " cet afflux avec Sens commun, mais on note une vraie " dynamique " autour de l'association. Les membres de la structure ne sont pas encore représentés au sein des instances.
Partisans d'une abrogation de la loi Taubira, les dirigeants de Sens commun, qui devraient bientôt publier un nouveau manifeste, cherchent surtout à peser sur le futur programme. Ils discutent avec les candidats à la présidence de l'UMP, qu'ils ont invités à un meeting le 15 novembre.
- Hervé Mariton travaille avec eux.
- Bruno Le Maire leur a donné des gages sur sa volonté de mieux encadrer la filiation.
- Nicolas Sarkozy a déjeuné avec les responsables de l'association juste avant l'annonce de son retour. L'ex-président de la République leur aurait demandé une note sur les aspects juridiques d'une réforme de la loi Taubira, ce que ne confirme pas l'entourage du candidat.
Madeleine Bazin de Jessey, porte-parole, indique :
"Nous sommes lucides sur le danger d'un double discours de la part de certains dirigeants. C'est toujours le risque en politique. C'est précisément la raison pour laquelle nous sommes à l'intérieur de l'UMP ".