Henri Guaino critique à son tour la décision de Sens commun :
«Je ne sais pas ce qu'en pensent les adhérents de Sens commun… En revanche, je sais que ce qu'ont fait les responsables de Sens commun. L'un d'eux a rejoint Nicolas Sarkozy pour occuper un poste important dans la campagne. Les autres sont partis chez François Fillon…»
«Ces gens-là n'ont-ils pas l'impression d'avoir un peu trahi ceux qui, en défilant massivement, leur ont conféré un semblant de légitimité?».
«les responsables de ce mouvement, qui prétendaient changer la politique en apportant des valeurs et une autre façon de la faire, sont devenus en quelques mois des politiciens pires que les autres». «Je trouve cela affligeant mais c'est la vie».
Alors que les candidats ont jusqu'à vendredi pour déposer les signatures indispensables (250 élus dont 20 parlementaires et 2500 militants), Henri Guanos a convenu qu'il ne les aurait pas. Mais Henri Guaino prévient :
"Le 9 septembre, je m'adresserai aux Français et je dirai tout ce que je pense de ce système de primaire, de la façon dont elle est organisée".