The New Bioethics dévoile une enquête menée sur les serments prêtés par les étudiants en médecine de 150 écoles américaines et canadiennes en 2014-2015, en les comparant à ceux qui étaient prononcés en 2000.
- 54,7% des serments prêtés sont des « variantes » du serment d’Hippocrate,
- 14,9% des étudiants rédigent eux-mêmes leur serment. Une pratique inexistante en 1989.
- 17,7% à 7,7% (en baisse donc), rédigent des serments à une divinité
- les serments à soi-même ont augmenté, dépassant les 40%.
- 34% des écoles fondent les serments sur le respect du droit positif.
- Les promesses d’adhérer aux « lois de l’humanité » ont diminué de 39,7% à 16,7% des écoles.
- L’interdiction de l’homicide volontaire apparait seulement dans 2% des écoles. Un pourcentage en baisse
- 30,7% des élèves promettent de respecter la « valeur de la vie humaine ».
- Seuls 1,3% des serments mentionnent l’interdiction de pratiquer des avortements.
- 24,7% des écoles ont inclus la promesse de « soumettre sa conscience aux règles des gouvernements et des institutions ou à la préférence du patient ».
- 28,7% s’engagent à obéir à leur conscience
- 35,3% à « exercer selon leur jugement ».
Il n’y a plus de cadre moral commun pour la médecine.
incongru
et depuis quand cette dérive ? déjà que le cursus médecine ouvre vers une carrière politique …dans bien des cas
Philippe de Geofroy
En France le serment prêté n’est pas non plus le serment original d’Hippocrate dans lequel il est dit “je ne donnerai pas de pessaire abortif”.