Affaire à comparer à l’intox de la “messe clandestine” à St Nicolas du Chardonnet ou à l’intrusion illégale de la police à St André de l’Europe (dans les deux cas, il n’y avait pas d’assemblée).
A Sète, la police a sécurisé une cérémonie musulmane rassemblant de nombreux participants.
Il y a une semaine, à Sète, Ayoub, 25 ans, connu de la police pour des affaires de drogue, est abattu de plusieurs balles dans sa voiture par deux tireurs présumés, Sofiane et Abdelkrim. Son enterrement a eu lieu samedi matin. Pour l’occasion, une cérémonie religieuse a été organisée en plus de la mise en terre. Selon les informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, cette cérémonie aurait eu lieu à 11h au quartier de la Plagette et aurait été protégée par la police, des masques auraient même été fournis par la mairie. Un témoin a pu déterminer qu’il y avait entre 50 et 100 véhicules présents.
De son côté, le Rassemblement National Sétois a diffusé un communiqué pour dénoncer la situation :
« Alors même que les cérémonies cultuelles sont interdites et que nos concitoyens ne peuvent organiser de cérémonies funéraires, il est scandaleux et indécent que ce type d’événement soit autorisé à Sète […]. Face à ces éléments, le Rassemblement National Sétois s’interroge sur l’absence de réactions de la part de la mairie et de la préfecture. Ceux qui sont si enclins à sanctionner les promeneurs, à fermer le panoramique de Saint Clair, les pierres blanches ou les plages ont-ils perdu de leur autorité et de leur rigueur ? »