Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
La très molle macronarde diplomatie française se persuadait et voulait nous persuader que, par l’effet de la grande bonté du président algérien Tebboune suffisamment flatté, l’écrivain Boualem Sansal allait être libéré ce 5 juillet, le jour de célébration de la fête de l’indépendance de l’Algérie.
Comme il fallait s’y attendre, il n’en a rien été.
Comment pourtant ne pas comprendre que l’Algérie ne fonde son principe de cohésion que sur la constante distillation de la haine antifrançaise, haine cuite et recuite non seulement sur le territoire algérien mais sans cesse propagée aussi sur celui de la France au sein de la 5° colonne algérienne.
Comment ne pas voir qu’Emmanuel Macron, hélas, ne comprend rien à la psychologie algérienne, ne cessant, lors de ses rencontres avec lui, de « palucher », selon ses mœurs tactiles aux limites de l’indécence, le président Tebboune ?
Manière révélatrice de sa constante et tragique erreur relationnelle et diplomatique avec l’Algérie, consistant dans l’illusion qu’il ne faut adopter à l’égard du pouvoir de ce pays qu’une stratégie de séduction, de douceur, de complaisance, de méthodes lèche-babouches. Or c’est bien Micronéron qui, après l’abandon gaulliste de l’Algérie dans les pires conditions, proclama sans vergogne, au mépris de la vérité historique, que la colonisation de ce pays avait constitué un « crime contre l’humanité » ; donnant ainsi au pouvoir algérien un sempiternel motif d’excitation de la haine contre la France.
La maladroite et tardive reconnaissance des droits légitimes du Maroc sur les territoires sahariens revendiqués par l’Algérie n’a fait qu’amplifier cela.
On mesure aujourd’hui combien la stratégie du dialogue, de la douceur diplomatique dictée par l’Élysée au gouvernement, a relevé d’une lâcheté criminelle pour Boualem Sansal. Le kidnapping, l’an passé, de ce dernier, suivi de ses condamnations successives, constitue une nouvelle preuve de ce que le pouvoir algérien ne recherche nullement une réconciliation avec la France.
Alors, quand donc Macron et son gouvernement tireront-ils enfin la leçon que seule la plus grande fermeté doit prévaloir dans nos relations avec l’Algérie ? La France a les moyens de faire plier celle-ci et de libérer Boualem Sansal. Hélas, Macron n’a pas le dixième de la fermeté d’un Benyamin Netanyahou.