Henri Hude revient sur la polémique autour du cardinal Barbarin et écrit notamment :
"[…] Tous ces scandales n’auraient pas eu lieu si l’Eglise n’avait pas connu une aussi grave crise d’autorité. Être un bon chef, ce n’est pas seulement faire confiance et laisser faire. C’est aussi inspecter, surveiller et punir. A cet égard, on a été souvent et on reste beaucoup trop bon dans l’Eglise, c’est-à-dire pas du tout assez. Et puis il règne dans la culture et la société une complète anarchie intellectuelle et morale et tout le monde, y compris les meilleurs, sont affectés par ces absurdités. Dans ces conditions, c’est un métier impossible que d’être évêque, dans une Eglise où on n’obéit si peu et où l’évêque porte pourtant la responsabilité civile, voire pénale, d’un clergé qui n’en fait souvent qu’à sa tête. […]"