Ségolène Royal souhaite, dans un entretien publié vendredi dans Les Echos, "qu’un syndicalisme de masse se développe" en France pour "rééquilibrer un rapport de force aujourd’hui très défavorable aux salariés" :
"Il faudra créer en France un syndicalisme de masse, pourquoi pas par une adhésion obligatoire au syndicat de son choix".
CGT l’argent par les fenêtres, comme dirait l’autre…
A ‘royalisme’, elle préfère le terme de ‘ségolisme’. Il est vrai que ‘marie-ségolisme’, c’est trop long…
Malleus
Bon instantanné de la pensée de gauche :
– postulat : le syndicat à la franchouillarde, c’est bien.
– constat : les gens se syndiquent plus, c’est eux qui ont tort.
– solution : il faut donc les obliger à se syndiquer.
Pareil avec : “l’europe”, “l’immigration”, “la laïcisme” etc…
Szymański
Je propose le “gogolisme”.
Anonyme
Moi je ne trouve pas ça débile de vouloir développer le syndicalisme de masse.
Aujourd’hui les syndicats ne représentent qu’une infime partie des salariés, et la partie la plus revendicative qui plus est. Ils se permettent donc tout et n’importe quoi.
Si nous aussi nous nous syndiquions alors nous pourrions faire évoluer les choses. Vous savez en allemagne les syndicats sont beaucoup plus représentatif des salariés et ont un poids politique plus important. De plus d’avoir plus de syndiqués d’origines diverses oblige à ne mener que les actions vraiment voulu par les salariés et à leur donner du poids.
Ingomer
“Il faudra créer en France un syndicalisme de masse, pourquoi pas par une adhésion obligatoire au syndicat de son choix”.
Elle est où la “liberté de penser” ?… Le syndicalisme est un système soit-disant “représentatif” des salariés alors qu’il ne représente que la division. Il alimente le schéma marxiste de division des uns contre les autres, pour aboutir à la société révolutionnaire de l'”homme nouveau”. Les ouvriers contre les patrons et les patrons contre les ouvriers. Voilà le modèle que Ségolène nous propose comme obligatoire. Ce schéma-là est fondamentalement antichrétien. Un catholique ne peut pas être syndicaliste, mais doit au contraire refuser de s’inscrire dans un syndicat.
Cordialement,
Cortes
Faudrait pas dire n’importe quoi non plus…
“Le Magistère reconnaît le rôle fondamental joué par les syndicats de travailleurs, qui trouvent leur raison d’être dans le droits de ces derniers à former des associations ou des unions pour défendre leurs intérêts vitaux dans les différentes professions.[…] un élément indispensable de la vie sociale […].” (Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise).
Un chrétien peut tout à fait d’inscrire dans un syndicat. Ce serait même pas loin d’être un devoir. Pas n’importe quel syndicat, bien sûr.
Bob
@ inconnu
“les syndicats […] ont un poids politique plus important”
L’objet d’un syndicat ne devrait pas être de faire de la politique, c’est justement notre problème en France où ils déclanchent des grèves pour des motifs illégaux parce que politique.
La raison d’être du syndicat ce sont les condition de travail, ce qui est immédiatement lié au travail, pas les grands choix politiques.
Bob
“politiqueS … conditionS”
désolé.
Anonyme
Vous dites “Ségolisme”, moi, je ne trouve pas que c’est du gaulisme! De toute manière ségolisme ou c’est pas gaulisme, c’est encore trop…
tol
syndicalisme obligatoire? depuis la chute du mur de Berlin on avait perdu la notion de dictature syndicale
Benoît
@ ingomer
Ta vision du syndicat est erronée : être syndiqué ne veut pas dire soutenir la lutte des classes, être contre le patron. Il existe des entreprises en France dans lesquels les syndicats jouent un véritable rôle non pas contre le patron mais avec lui pour permettre à l’entreprise d’avancer et aux employés d’améliorer leur conditions de vie.
Je remercie d’ailleur Cortes pour sa citation de la doctrine sociale de l’Eglise que je n’avais pas sous la main lors de l’écriture du précédent message (que j’ai oublié de signer, mmea culpa)
Anonyme
Ca me semble une bonne idée ça après tout. Les syndicats paralysent toute la politique française. Si on est obligé de se syndiquer, il se créera certainement des syndicats plus intéressants que ceux qui exsitent aujourd’hui (évidemment, c’est la seule condition pour que cette idée soit une bonne idée), et donc nosu aurons dès lors un contre-pouvoir contre ces tout-puissants syndicats.
En plsu, elle veut qu’on cesse d’être payé à ne rien faire.
Finalement, Ségo, c’est une politicienne de droite planquée dans la gauche !
Leonhard
A ce moment là il va falloir creer notre syndicat ca risque de beaucoup moins plaire à Segolene.
De “solidarnosc” Son altesse n’a pas entendue parler.
On a du mal en France à imaginer qu’un syndicat lutte contre le parti communiste ou la gauche.
Vous me direz c’est un peu plus facile maintenant que les socialistes se trimbales avec l’appelation “royaliste”
Ingomer
Faisons un peu d’histoire… En 1884, la loi dite de “liberté syndicale Waldeck-Rousseau” (1884) s’inscrit historiquement dans un contexte de déchristianisation forcenée de la société française. Elle invertit les fins. Il s’agit de supprimer les vraies libertés ouvrières, les libertés traditionnelles des français, celles d’avoir Dieu dans le travail, Dieu dans les rapports sociaux, Dieu dans les corporations, ces anciennnes associations chrétiennes soucieuses des vraies libertés et de la vraie dignité de l’homme, pour y mettre le culte de l’homme à la place, un culte accompagné de prétendues libertés qui ne sont que des esclavages… Il s’agit aussi d’insuffler les nouvelles idées de “progrès”, des doctrines naturalistes qui ne voient d’autres fin pour l’homme que la jouissance et le bien-être. Exit Jésus-Christ. Les rapports patrons ouvriers ne doivent plus être fondés sur un arrière-plan catholique, mais au contraire, la “liberté” (on se demande laquelle…) et la neutralité deviennent des slogans… Les économistes officiels mettent en honneur la théorie selon laquelle le travail n’est qu’une marchandise comme une autre. Beaucoup de patrons l’adoptent avec empressement, ne songent plus qu’à faire fortune, et exploitent leurs ouvriers au lieu de s’efforcer de les élever par leurs leçons et leurs exemples. Les économistes officiels disent alors (après – comme d’habitude en avoir créé les conditions – c’est le même mécanisme que pour l’islamisation… -), qu’existe une oppression des détenteurs du capital sur les ouvriers… De leur côté, les ouvriers prêtent l’oreille à ceux qui leur prêchent le progrès, après l’avoir placé dans la facilité et la multiplication des jouissances. Rejeter ce mécanisme révolutionnaire à l’origine de la loi dite de “liberté syndicale” de 1884 est un révisionnisme grossier intolérable dont il faudra bien un jour que les français comprennent toute l’hypocrisie.
En 1940, le Maréchal Pétain consacra la France au Cœur Immaculé de Marie. Il interdit les dits “syndicats” et les loges… Et redonna à la France une âme. Le gouvernement de Vichy avait inauguré l’essor industriel qui devait se poursuivre jusque dans les années 70…
A partir de là, on assiste, pour notre plus grand malheur, concomitamment au déclin de la France, au retour en force du laïcisme, des loges et des idéologies dites “libérales”, dans tous les domaines.
Enfin, je ne vois pas quel est ce syndicat “chrétien” qui défendrait aujourd’hui le règne du Christ dans l’entreprise, les vraies libertés du chrétien, sa vraie diginité d’enfant de Dieu, bref les vrais droits de l’homme… quand précisément on dit dans toutes les entreprises qu’il ne faut pas faire état de sa religion… sous peine de licenciement. J’aimerais donc connaître le nom de ce syndicat. Merci de me répondre.
Ingomer
Je précise le contexte de persécution antichrétienne farouche qui vit en 1884 la création de la dite loi de “liberté syndicale”. La même année vit l’interdiction légale des crucifix dans les bâtiments officiels, la suppression des prières publiques à l’ouverture des sessions parlementaires… et pour parachever l’oeuvre dite “libérale” et “démocratique”, une révision constitutionnelle de 1884 précise que «la forme républicaine du gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision»… Cela doit être çà la “démocratie”.
florent
Ben un petit retour à 1933 et 1917, le bon vieux temps où l’adhésion au parti du peuple était aussi obligatoire.