Le CEVIPOF, le Centre de recherches de la vie politique française, a révélé les chiffres de sa gigantesque enquête réalisée auprès de 25.000 agents de l’État. Celle-ci révèle que chez les policiers et militaires, les intentions de vote en faveur du Front National atteignent 51,5%, contre 30% environ en 2012. Selon Claude Askolovitch, si le FN passe en 2017, il n’y aura aucun trouble social :
« Si Marine Le Pen prenait le pouvoir alors l’État suivrait. Les professeurs râleraient (ils sont un peu moins de 10 % à annoncer un vote Front National). Mais dans l’administration, cela passerait (environ un quart des fonctionnaires votent Front National). Et ceux qui tiennent réellement la République (policiers, gendarmes, militaires) seraient d’accord dans leur majorité. Il y aura un assentiment. Ce qui veut dire que Marine Le Pen peut prendre le pouvoir demain. Il ne se passera rien. Le FN, c'est la République. Ce sont ceux qui la défendent qui vous le disent. Et après on peut discuter à l’infini et très sérieusement sur ce qu’est devenue la République. Tous les débats sont libres. »