Sid Ahmed Ghlam, l'étudiant qui projetait de faire sauter "une ou deux églises", était aussi professeur à la mosquée El Fath de Saint-Dizier, où il enseignait l'arabe aux hommes tandis que sa soeur l'enseignait aux femmes (l'Observatoire de l'islamisation).
"El Fath" signifie "la conquête", et son nom est tiré de la 48ème sourate, dont voici un extrait :
"En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante, et afin qu’Il (Allah) châtie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices [les chrétiens, accusés par l'islam d'être polythéistes car "associant" un fils au dieu unique -NDMB], qui pensent du mal d’Allah. Qu’un mauvais sort tombe sur eux. Allah est courroucé contre eux, les a maudits, et leur a préparé l’Enfer. Quelle mauvaise destination!
A Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre; et Allah est Puissant et Sage. (…) C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. Muḥammad est le Messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants".
"Durs envers les mécréants"… au point de faire sauter leurs églises ? Est-il possible de garder ouvert un établissement dont le nom et l'enseignement sont si transparents sur les intentions de ceux qui y vont ? Le principe de précaution cher à nos politiciens voudrait qu'on ferme les mosquées…