Lu sur l’Epée de Saint-Michel :
La semaine dernière, le Président de la République, en grandes difficultés, s’est fendu auprès du quotidien Ouest-France, d’une comparaison historique entre l’époque actuelle et les années 30. Évidemment pour le héraut du progressisme en marche, il s’agissait d’agiter le fanion du fascisme, l’éternel retour de la “bête immonde”.
Mais s’il y a similitude entre notre époque et les années 30, elle est tout autre que celle évoquée par Macron.
En effet comme dans les années 30, le monde est confronté à un phénomène de nature totalitaire qui, à la différence du nazisme et du communisme, se greffe sur une certaine transcendance religieuse. Il s’agit du totalitarisme de nature islamiste qui sévit aux quatre coins de la planète.
Comme dans les années 30, la plupart des dirigeants européens, issus de la sociale démocratie et de l’élite mondialiste, sont totalement méconnaissants de la nature profonde du phénomène qu’ils ont en face d’eux. Pas plus que leurs prédécesseurs n’avaient lu Lénine ou Mein Kampf, ils ne connaissent la vie de Mahomet et n’ont lu le Coran ou les Hadiths.
Comme dans les années 30, certains de ces gouvernants refusent de voir le danger et font “un bout de chemin” avec le totalitarisme qui menace pourtant leurs pays, par des combinaisons entre services secrets, en vendant des armes à des états soutiens du totalitarisme, tout en désarmant moralement et matériellement les nations qu’ils sont sensés diriger.
A la différence des années 30, nos dirigeants acceptent que se mettent en place chez nous, avec plus ou moins d’étendue selon les pays, les préceptes et les modèles politico-sociaux du totalitarisme adverse. Léon Blum et le Front Populaire ont désarmé la France mais ils n’ont tout de même pas tolérés que se pratique la discrimination aryen – non aryen dans quelques strates de la société française de l’époque. Aujourd’hui, nombreux sont les endroits où la charia est mise en oeuvre : généralisation du halal, séparation hommes femmes dans les piscines…
L’Angleterre actuelle en est à reconnaître la justice islamiste sur son sol…
Alors, voici effectivement quelques faits qui attestent d‘une réelle similitude entre notre époque et les années 30. […]
Claude Armand Dubois
Comme dans les années trente, la classe intellectuelle, politique et médiatique versait dans le pacifisme et la connivence avec l’ennemi, extérieur en 1930, intérieur aujourd’hui. Sous le régime “Front Populaire” on tarda à réarmer, d’où la défaite malgré l’héroïsme de nos troupes mal-équipées.C’est le nationalisme qui poussait au réarmement, pour éviter la guerre; comme il avait galvanisé les troupes contre l’impérialisme allemand en 14-18. Les nazis étaient national-socialistes pas social-nationalistes. A force de répéter après Mitterand, qui lui savait que c’était une contre-vérité, mais qui lui était utile politiquement, que le nationalisme c’est la guerre, on finit par le croire et on ne voit pas d’où vient véritablement le péril de guerre comme on se le cachait en 1930.
C’est l’impérialisme, communiste,pangermaniste, et autres dans sa volonté de dominer d’autres peuples , de les asservir ou simplement de les soumettre à sa loi, comme l’Allemagne de 1914 et 1940, le Japon des années trente et quarante, l’Union soviétique depuis 1917, qui crée la guerre , pas le nationalisme qui n’a pas de volonté de conquête extérieure.
Pour la différence entre les deux lire Kissinger ou relire Maurras
Nos dirigeants sont-ils incultes ou malhonnêtes?