Le gouvernement Berlusconi a engagé vendredi une course contre la montre au Parlement italien pour obtenir qu'une loi empêche les médecins de cesser d'alimenter Eluana Englaro. Le gouvernement s'est réuni pour la seconde fois en quelques heures vendredi soir pour adresser au Sénat un projet de loi qui interdirait aux médecins de cesser de la nourrir. Quelques heures auparavant, le chef de l'Etat Georgio Napolitano avait refusé de signer le décret-loi qui aurait évité au gouvernement de passer par le parlement, où il dispose pourtant d'une large majorité dans les deux chambres. Pour la première fois depuis son élection, le président de la République a refusé d'entériner ce décret, le jugeant contraire à la Constitution. Le projet de loi prévoit que
"dans l'attente de l'approbation d'une législation complète en matière de fin de vie, l'alimentation et l'hydratation (…) ne peuvent en aucun cas être suspendues par ceux qui assistent les personnes qui ne sont pas en mesure de décider pour elles-mêmes".
Silvio Berlusconi a appelé les médecins et les proches de Mme Englaro à renconsidérer leur décision, qu'il a assimilée au "meurtre d'un être humain qui est encore en vie". Mme Englaro pourrait encore "porter un enfant et se trouve dans un état végétatif qui pourrait changer". Silvio Berlusconi a expliqué :
"Si nous n'avions pas fait tous les efforts possibles pour éviter la mort d'une personne dont la vie est en danger, qui respire de manière autonome, je me serais senti coupable de non assistance à personne en danger".
Mgr Elio Sgreccia, président d'honneur de l'Académie pontificale pour la vie, s'est réjoui de la ténacité du chef du gouvernement :
"Eluana est vivante, elle a le droit de vivre et la communauté politique doit soutenir sa vie par tous les moyens à sa disposition".
Le cardinal Renato Martino, s'est dit de son côté "profondément déçu" par la décision de M. Napolitano.
guillaume
Et bien bravo à Silvio Berlusconi!
JLA
L’Italie compte aujourd’hui deux grands hommes:le Pape Benoît XVI et Berlusconi.
Jean
Il y a des reproches à faire à Silvio Berlusconi sur certains plans, mais force est d’admettre qu’il s’agit d’un dirigeant très courageux, un peu dans la veine d’Aznar, et qui de manière générale défend avec ténacité les vertus chrétiennes (sans oublier son mot sur la culture occidentale par rapport à l’islamique) !
Nos médias qui présentent le plus favorablement cette mise à mort via un vocabulaire qui n’a rien de neutre (“Elle sera enfin débranchée”, “Le combat mené par ses proches”) vont encore une fois oser lui tomber dessus, l’accuser de fascisme et de manquer de respect à la dignité humaine.
Merci à lui !
Sancenay
Honneur à “Il Cavaliere” que le journal se plaisait à faire passer pour un quelqu’un de superficiel.
Puisse le Ciel nous accorder dans la France dite des “droits de l’homme”, et en de telles prochaines circonstances autant de “surperficialité” chez l’un ou l’autre de nos dirigeants.
schneider
Quelle bonne nouvelle!Mais il faut encore prier prier prier…On doit la sauver.
Barbara
Eh bien oui, Sylvio Berlusconi remonte dans mon estime. Quelle action courageuse que la sienne. Puisse-t-il continuer toujours dans la voie du respect de la vie.
mme
Puisque Dieu dirige nos vies, s’Il ne permettait pas que cette femme vive, Il l’aurait rappelée…
Mr B. a bien raison et se doit d’intervenir, surtout pour aider sa famille dans les frais médicaux occasionnés par ces soins.
La communauté devrait prendre en charge les frais médicaux en totalité au delà d’une période raisonnable afin d’éviter des problèmes financiers à la charge des siens.
Je crois d’ailleurs que la volonté de son père est sûrement de faire valoir le coût de ce coma qui n’en finit pas !
spanoclara
Sono Italianissima e vivo in Belgio da40anni.Ora mi vergono di essere Italiana .Vorrei sapere con quale diritto il signor Berlusconi decide come un essere umano vuol morire? Si occupi degli Italiani qe stanno crepando la fame.E sono molto felice di vivere in BElgio qui le poltrone sono poche e il nostro governo ci lacia la scelta di vivere e morire come vogliamo.Con molto rispetto un grande bravo al papa’ per il suo coraggio
Martin
JLA:
Le pape n’est pas italien: il a la citoyenneté vaticane. Ce n’est pas la même chose.
Martin
Martin
Jean:
Aznar, défenseur de la Foi ? Vous plaisantez, je suppose. Affairiste, néo-conservateur, soutien des hérétiques protestants yankees dans leur guerre violant les principes catholiques de la Guerre Juste (contre l’avis du Pape d’alors), etc.
Ce n’est pas parce que Zapatero est un dangereux socialiste (franc-maçon de surcroît) que l’on peut affirmer de son ancien adversaire qu’il serait un défenseur de la Foi. Il ne faut pas tout mélanger : les régimes ripoublicains produisent des “leaders” odieux des deux côtés, c’est un peu leur marque de fabrique.
Hideyuki
Berlusconni nous ferait presque oublier ce qui s’est passé au Luxembourg…
Jean
A Martin, je n’ai jamais dit qu’Aznar défendait les valeurs chrétiennes ; j’ai dit ceci : “il s’agit d’un dirigeant très courageux, un peu dans la veine d’Aznar, et qui de manière générale défend avec ténacité les vertus chrétiennes.” Je parlais du courage d’Aznar !
Par ailleurs, il était très mal vu par les européistes.
Quant à sa défense des valeurs chrétiennes, il avait fait voter une loi pérennisant l’enseignement chrétien à l’école publique. Aurait pu faire mieux, je ne le nie pas.
Cela dit, on peut être protestant ou ami des protestants et aimer les/être catholiques, cher Martin : je suis protestant. Et le site du Salon Beige est mon site préféré… Comme quoi ;)