Le 26 octobre 2006, à Marseille, dans un bus, une étudiante avait été brûlée à 62%. La conductrice avait réussi à quitter la dernière le bus incendié. 6 des 7 voyous condamnés devaient lui verser 1 000 euros chacun au titre du préjudice moral. Le 14 mai dernier, la victime reçoit un courrier en provenance de la prison de Tarascon où sont détenus l’individu qui a mis le feu au bus et celui qui a déversé l’essence. Dans le courrier, elle découvre un virement de 10 euros du principal auteur et un autre de 0,04 euro du second !
Sinistre
5 commentaires
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Exupéry
Ces insultes à la victime en tant que personne blessée dans sa chair et dans son être, sont presque pires – car préméditées à froid – que leur pulsion incendiaire. Oui ce sont bien des barbares et l’on s’incline devant eux.
senex
Exupery: “Pulsion” incendiaire? Vous êtes trop bon..Ces horreurs témoignent d’un cynisme pervers proprement diabolique , qui dépasse la psychologie seulement humaine.Il y a là dedans un ricanement qui fait froid dans le dos..
malba
On devrait faire travailler ces voyous en prison et que l’argent de leur travail paie les victimes et aussi leur frais de bouffe logement télé etc ….que nous payons avec nos impôts.
Denis Merlin
Les virements ont été effectués non par les condamnés mais par le greffe de la prison qui prélève sur le pécule des condamnés (provenant de leur travail) un certaine proportion destinée aux victimes, et la répartit ensuite entre les victimes.
Comme la conductrice, qui n’a pas été brûlée, n’a eu que 1 000 € de dommages-intérêts alors que la principale victime grièvement brûlée, a dû obtenir beaucoup, beaucoup plus, la conductrice ne reçoit presque rien. Ce sont les absurdités des règlements fondés sur la proportionnalité, mais c’est difficile de faire autrement.
Ali Baba
Merci beaucoup Me Merlin pour cet éclairage.
Comme quoi, méfions-nous de notre propre jugement sur tous ces faits judiciaires en France.