De Philippe Darantière dans Les 4 Vérités :
"Le conflit à la SNCF semble près de finir. Il aura duré plus de dix jours. Alors que le débat sur la réforme ferroviaire se termine à l’Assemblée, l’issue de cette crise, la plus longue à la SNCF depuis quatre ans, semble pouvoir venir de plusieurs amendements communistes et écologistes votés dans la nuit du 18 juin. En quoi ces ajustements modifient-ils le projet de réforme au point de faire céder les grévistes ? Pour répondre à cette question, il convient de s’éloigner des revendications affichées pour explorer les enjeux cachés de la réforme. Année après année, le score de la CGT s’érode lors des élections du personnel de la SNCF. En 2006, elle avait obtenu 40,1 % des suffrages, alors que SUD Rail faisait moins de 15 %, devant l’UNSA à 14,5 % et la CFDT à 11,5 %. En 2011, la part de la CGT était tombée à 37,3 % et l’UNSA précédait SUD Rail à 21,5 % contre 17,4 %, la CFDT obtenant 13,8 % des voix. En mars dernier, la CGT a obtenu 35,6 % des votes, l’UNSA 23 %, Sud Rail 17 %, la CFDT 14,7 %. Au sein de Réseau Ferré de France (RFF), la CGT n’est plus représentative et la CFDT y est le syndicat majoritaire, suivi de l’UNSA.
C’est là que le bât blesse… En effet, le projet de réforme ferroviaire prévoyait de répartir le transport ferré public en trois sociétés : une société mère, la SNCF, et deux filiales : SNCF Mobilité et SNCF Réseau, issue du regroupement de RFF et de l’actuelle branche SNCF Infrastructures. Au passage, près d’un tiers des cheminots auraient été versés à SNCF Réseau. La CGT a fait ses comptes : avec ce redécoupage, elle risquait de perdre la majorité dans les deux entités à la fois, avec, en prime, la perte du contrôle des Comités d’Établissement, et des nombreux avantages qui les accompagnent pour le syndicat gestionnaire des CE. […]
Les amendements du 18 juin affirment « l’unicité des trois établissements publics », créent un comité central d’entreprise, garantissent aux cheminots un employeur unique et une gestion de carrière centralisée. En d’autres termes, ces amendements offrent à la CGT les moyens de conserver son pouvoir syndical à la SNCF. […]"
ABC
Pour compléter la fin de l’extrait de ce “post”, à savoir : « En d’autres termes, ces amendements offrent à la CGT les moyens de conserver son pouvoir syndical à la SNCF », je rajouterai :
« Et donc, en ce qui concerne la CGT (mais pas seulement), de pouvoir financer tous ses “permanents” et autres “hommes de main”, ces parasites qui ne représentent personne mais qui sont des “professionnels” de la grève et des manifestations, et qui organisent les “prises d’otages” régulières des usagers avec les grèves, grèves qui ne servent qu’aux visées politiques marxistes en France et non le bien commun. »
Il y a les sources de revenus pour la CGT —et autres syndicats politisés— provenant, donc, en particulier des Comités d’Entreprise de la SNCF —et des entreprises qui sont “choisies” par ces CEs—, ce qui est déjà énorme, mais provenant encore plus des comités d’Entreprise d’EDF, sans compter tous les autres.
Bref, une fois de plus, une des façons dont nos hommes politiques et nos syndicalistes —qui en France ne représentent personne, contrairement à l’Allemagne par exemple—, se rémunèrent et se financent sur notre dos pour leurs propres intérêts, en d’autres termes : nous rackettent, nous vampirisent.
MagikBus
Comme d(habitude ,les grèves de fonctionnaires n’ont rien à voir avec l’interet du service public financé par nos impots ,mais est une arme de racket au profit de syndicalistes subventionnés qui ,en plus de faire interdire l’existence d’un quelconque syndicat patriote fn parmi les fonctionnaires, veut continuer à accaparer tous les rouages en prenant la population otage pour continuer leur racket communiste cgt .
Un gouvernement de goche reste clientèliste d’abord ,voilà pourquoi les grèves s’enchainent et perdurent sans motiver un Valls le Gaz à résoudre quoi que ce soit autrement que par des reculades et atermoiements pour noyer tout changement dans la morasse des interets particuliers gochistes clientèlistes.
Le zèle gochiste pour casser du populo se resume à agresser les vieux, les poussettes et familles de chrétiens !