L’Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon évoque la figure de Rosalie du Verdier de la Sorinière (1745 Chemillé-en-Anjou-1794 Angers), connue sous le nom de Sœur Rosalie-Céleste, décapitée en place publique pour avoir aimé le Christ. Extrait :
[…] Des familles, nombreuses, attachées à la terre de leurs aïeux, décident de rester chez elles malgré la menace républicaine.
C’est le cas de la famille du Verdier de la Sorinière. Sœur Rosalie-Céleste rentre au château familial lors de la fermeture du couvent des bénédictines de Notre-Dame du Calvaire en 1792. Avec sa mère déjà veuve, sa belle-sœur et ses deux nièces, Rosalie exerce la charité et l’hospitalité envers les insurgés.
Elle garde l’habit qui la fait reconnaître et condamner par la justice républicaine comme « fanatique » et refuse de l’ôter devant les Conventuels venus inspecter la demeure. Elle refuse de quitter le vêtement religieux à nouveau lors du premier interrogatoire. Idem pendant le second. Elle refuse encore de se dévoiler et d’abjurer au troisième, public celui-là. Les juges espèrent que la vindicte populaire, la bave qui écume aux lèvres de la foule haineuse et revancharde, aura raison de la foi de l’épouse du Seigneur.
Sœur Rosalie-Céleste est donc décapitée le 27 janvier 1794 au même endroit que sa belle-sœur le jour précédent, sur la place publique d’Angers. Les filles de cette dernière sont quant à elles fusillées quinze jours plus tard à Avrillé.
Il serait loisible d’y voir une animosité réservée au prétendu « sang bleu ». Hélas, il ne s’agit que du sang des chrétiens. Les Rochard, paysans travaillant au château de la Sorinière, subissent le même sort républicain. Le patriarche, ses deux brus et cinq de ses petits-enfants sont exterminés par la colonne infernale dix jours après les nobles propriétaires. […]
pecs1884
Article intéressant dont la fin cependant est bizarrement rédigée. La persécution des “sang bleu” serait-elle plus acceptable aux yeux de l’auteur que celles des “sans dents” ?
fraisedesbois
L’auteur veut dire que ces assassinats avaient des motifs religieux (tuer les chrétiens quels qu’ils soient) plus que politiques (tuer les membres des grandes familles de l’ancien régime)
France Fougère
Voilà donc démontré, une fois de plus, que les paysans et les nobles étaient unis dans les campagnes.
Ce qui a révolté les braves gens, ce fut la persécution envers les prêtres – qu ‘ils ont cachés, et l’obligation pour les jeunes gens de prendre les armes pour la révolution.
Hubert
Qu’adviendra-t-il des fanatiques obscurantistes qui refuseront le soi-disant vaccin anti-covid ?
FGJV2
Votre république est bien entachée du sang des justes.
Un héritage de valeurs réellement à rejeter, parfois je me demande si finalement les “séparatistes” n’ont pas raison, du fond de nos territoires occupés, sauf à ce qu’ils n’utilisent les mêmes principes.
Horace
C”est par le sang de nombreux chrétiens que c’est fondé les soi-disant “valeurs” Républicaine. Mais une civilisation sortie d’un torrent de sangs et de massacres, ne peut durer. Cela ne peut déboucher sur des temps de paix et d’harmonie. Etrangement nos politiques citent à tous propos les “valeurs républicaines” mais sont incapables de les citer et de dire ce qu’elle sont.
France Fougère
Cherchez du côté des valeurs franc-maçonnes. Celles de la révolution !
balaninu20
C’est bien connu que la France s’est construite par le Baptême de Clovis et qu’elle se meurt par la Ripou blique qui elle s’est construite dans un océan de sang.