Un stage est proposé dans les Pyrénées par un site belge :
"L'avortement laisse une blessure qui perdure longtemps après. La personne qui porte cette blessure change et voit sa vie changer sans trop savoir pourquoi. Elle ne parvient plus à exprimer sa personnalité. Les troubles émotionnels n'apparaissent pas tout de suite puis finissent par s'installer au long terme : manque de confiance en soi, perte de l'estime de soi, mal de vivre, capacité moindre à aimer, isolement, détachement inconscient, difficulté à accomplir sa mission, coupure avec le rythme divin et impossibilité de danser la Vie. Le lien entre ces troubles et l'avortement sera rarement perçu par celle qui les vit. Dans une Nature grandiose, dans un cadre sécurisant et dépourvu de tout jugement, se concentrer sur le vécu de l’avortement. Libérer la tristesse, les peurs, la culpabilité, la colère, les pulsions de mort. Guérir les mémoires du passé. Se réconcilier avec soi-même et avec la Vie. Se réapproprier sa conscience et entrer dans la danse de la vie !"
ermort
J’ai accompagné des femmes ayant subi un avortement, en retraite de guérison intérieure.
Les ravages de ces pratiques meurtrières peuvent réellement être pacifiés et guéris. J’en ai été témoin.
Pellabeuf
Un moyen d’aider les personnes ayant avorté est de leur faire prendre conscience que l’âme de leur enfant est immortelle et que par conséquent elles peuvent encore demander à Dieu de leur faire du bien – même si celui-ci est déjà décidé.
En plus on peut leur dire que l’Eglise est Mère et qu’elle adopte spirituellement, grâce à la prière de ses membres, les petits dont les parents ne veulent pas ; et qu’en prenant leur place dans l’Eglise elles retrouvent leur rôle de parents au plan spirituel.
Enfin je voudrais qu’on n’oublie pas non plus la détresse des pères, spécialement de ceux à qui on n’a pas demandé leur avis pour supprimer leur petit.
Abbé Bernard Pellabeuf