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La solennité de la fête de sainte Jeanne d’Arc n’appartient bien sûr qu’au Propre de France et elle n’est pas obligatoire. Les livres liturgiques de 1962 la donnent toutefois en France avec la messe Cantémus Dómino en ce 2e dimanche de mai. Mais il faut la chercher précisément au propre de France et tous les missels ne l’offrent pas, y compris beaucoup de paroissiens romains, dont les célèbres « 800 ».
Notre sainte nationale, patronne secondaire de la France eut une vie extraordinaire, unique dans l’histoire. Sa fête liturgique est le 30 mai puisque c’est le jour de l’an de grâce 1431 qu’elle fut brûlée sur le bûcher à Rouen.
Il fallut attendre le début du XXe siècle pour que l’Église décrétât l’héroïcité des vertus de la Pucelle d’Orléans. C’était en 1904, quand saint Pie X invita solennellement la France à son culte et qu’il la béatifia en 1909. Et c’est son successeur, Benoît XV qui la canonisa en 1920. Mais les problèmes politiques intérieurs de la France à l’époque notamment avec l’Action Française contribuèrent à ce qu’elle ne fût point déclarée martyre mais seulement vierge.
De façon étonnante, c’est la Chambre des députés qui décréta à la même date, la fête de Jeanne d’Arc la fête du patriotisme, fixée au 2e dimanche de mai. La loi n’a jamais été abolie et le décret est toujours en vigueur, même si personne n’en tient plus compte. La fête fut dotée d’une messe et d’un office propre.
Ant. ad Introitum. Exode 15, 1 et 2. | Introït |
Cantémus Dómino : glorióse enim magnificátus est. Fortitúdo mea et laus mea Dóminus, et factus est mihi in salútem. Allelúia, allelúia. | Chantons au Seigneur : il se couvre de gloire. Ma force et ma louange, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut. Alléluia, alléluia. |
Ps. 97, 1. | |
Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit. | Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. |
Allelúia, allelúia. V/. Judith 15, 11. Fecísti viríliter, et confortátum est cor tuum : manus Dómini confortávit te, et ídeo eris benedícta in æternum. | Alléluia, alléluia. V/. Tu as agi avec vaillance, ton cœur a été fort. La main du Seigneur t’a rendue forte, aussi seras-tu bénie à jamais. |
Allelúia. V/. Ibid. 8, 29. Nunc ergo ora pro nobis, quóniam múlier sancta es, et timens Deum. Allelúia. | Alléluia. V/. Et maintenant prie pour nous, car tu es une femme sainte et craignant Dieu. Alléluia. |
Ant. ad Offertorium. Judith 15, 10. | Offertoire |
Benedixérunt eam omnes una voce, dicéntes : Tu glória Jerúsalem, tu lætítia Israel, tu honorificentia pópuli nostri. Allelúia. | Tous l’acclamaient, disant d’une même voix : Tu es la gloire de Jérusalem, tu es la joie d’Israël, tu es l’honneur de notre peuple. Alléluia. |
Ant. ad Communionem. Ps. 22, 4. | Communion |
Si ambulávero in medio umbræ mortis, non timebo mala, quóniam tu mecum es, Dómine Jesu. Allelúia. | Même si je marchais au milieu des ombres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi, Seigneur Jésus. Alléluia. |