Malgré la plainte de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) qui a eu pour conséquence l’annulation de son agrément pour intervenir dans les établissements scolaires, le ministère de l’Education nationale a apporté son soutien à l’association.
Si le ministère prend acte de la décision du tribunal administratif de Paris, il estime que
«ce jugement ne remet en question ni la qualité du travail éducatif de l’association SOS Homophobie, ni la nécessité d’une information en milieu scolaire sur la lutte contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’homophobie».
Rien n'arrête la propagande d'Etat.
Thibaud
Donc pour le Gouvernement, présenter une argumentation “manquant complètement de nuances” et insultante pour les convictions religieuses des parents et des élèves (dixit le Tribunal administratif de Paris) est un formidable travail éducatif.
Cette déclaration du Gouvernement permet donc d’insulter à la fois les religions et tous les Français ayant des convictions religieuses (pour le 30ème fois cette semaine à peu près) ET le jugement du Tribunal administratif de Paris et toute la juridiction administrative par extension.
Il semble que dans son désir dément de satisfaire un lobby ultra-minoritaire, le Gouvernement va réussir à se mettre à dos toutes les religions de France et toutes les institutions et corps intermédiaires en commençant par la justice. Magnifique.
Benoît
Il faut sanctionner le juge, le mettre au placard et demander un nouveau jugement. C’est ça, la tolérance !
Jef
Toujours la même chose : quand ces gens ont la loi pour eux (parce qu’ils ont réussi à l’imposer), ils l’appliquent avec un sectarisme féroce et hurlent contre ceux qui osent seulement critiquer cette loi critiquable.
Quand ils ont la loi contre eux, ils la violent allègrement.
L’hypocrisie de cette gauche est vraiment répugnante.
jpsouq
C’est grave ! C’est une remise en cause de la séparation des pouvoirs. Pauvre Montesquieu !
m
Le gouvernement n’a pas à se prononcer contre la décision d’un tribunal. Ce gouvernement est incapable de respecter la nécessaire et légitime séparation des pouvoirs, condition de la démocratie.