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France : L'Islam en France / France : Société / Liberté d'expression

SOS Racisme considère les attentats comme des faits divers : demande de dissolution

Gérard Dezempte – Maire de Charvieu-Chavagneux et Conseiller Départemental de l'ISERE, écrit dans un communiqué :

D"Nous venons d'apprendre que SOS RACISME venait de déposer une requête devant le Tribunal Administratif de GRENOBLE à l'encontre de notre délibération du 8 septembre 2015 par laquelle nous émettions le souhait d'accueillir une famille de réfugiés chrétiens.

Dans la requête à l'encontre de ladite délibération, SOS Racisme se fonde sur les motifs de notre délibération, que je rappelle ici :

"les chrétiens ne mettent pas en danger la sécurité d'autrui ; qu'ils n'attaquent pas les trains armés de kalachnikov, qu'ils n'abattent pas des journalistes réunis au sein de leur rédaction et qu'ils ne procèdent pas à la décapitation de leur patron comme nous l'avons vu à quelques kilomètres de notre commune".

A cette phrase, nous pourrions d'ailleurs malheureusement rajouter, "Ils ne commettent pas des assassinats de masse à Paris, provoquant la mort de plus de 100 personnes".

S'appuyant sur cela, SOS RACISME OSE ECRIRE DANS SA REQUETE :

"A cet égard, la référence faite à certains faits divers, qui ont récemment ébranlé notre société, démontre la volonté de la commune et du maire de stigmatiser la communauté musulmane, de créer des amalgames et d'attiser la haine entre les différentes cultures".

Outre le procès d'intention qui nous est fait et auquel je ne répondrai pas car ma sensibilité face aux insultes n'a aucune importance face à la gravité de la situation, je tiens à ce que mes concitoyens prennent la mesure de l'indécence et de la gravité des propos tenus par SOS RACISME.

En réalité, SOS RACISME est une association d'idéologues irresponsables, jouant avec la souffrance du peuple français. Elle se permet d'écrire que les attaques commises par les jihadistes ne sont que des faits divers qui serviraient soi-disant à des élus pour stigmatiser les musulmans. Autrement dit, la pseudo-stigmatisation est plus grave, selon SOS RACISME, que l'assassinat programmé de centaines de Français ! Rappelons que le Gouvernement lui-même qualifie très justement ces attentats d'actes de guerre, et que François HOLLANDE lui-même ira rendre un hommage national aux victimes le vendredi 27 novembre aux Invalides. C'est dire à quel point SOS RACISME fait dans le scandale !

Je rappelle que lorsque Jean-Marie Le Pen énonça que la shoah n'était qu'un point de détail, à l'unanimité, le monde politico-médiatique condamna sa position. Les propos de SOS Racisme ne sont pas différents. Ils sont même plus graves, car ils supposent que l'attentat de Charlie Hebdo ou encore les attentats du vendredi 13 à Paris sont à ranger dans les rubriques les plus marginales des journaux, aux côtés des chiens écrasés. SOS Racisme se rend donc coupable au mieux d'une grave indécence, peut être même de nihilisme et/ou de négationnisme.

Ceci n'est pas admissible !

Je tiens à rappeler que SOS Racisme est une association d'idéologues, ne représentant qu'eux-même et vivant essentiellement de subventions publiques versées par le contribuable Français. Ces subventions sont exclusivement employées à donner des leçons de morale aux Français et aux élus, et à agir en justice contre ceux qui exercent leur liberté d'expression.

Je rappelle que la délibération du Conseil Municipal de CHARVIEU-CHAVAGNEUX, sur laquelle SOS RACISME lance un anathème sans en avoir la moindre légitimité, a été adoptée à l'unanimité par le Conseil Municipal, organe délibérant issu du suffrage universel. A ce titre, il peut légitimement donner un avis sur la politique étrangère du Gouvernement puisqu'il représente des françaises et des français qui l'ont élu. Il est donc en droit de s'exprimer, comme d'ailleurs chaque française et chaque français. En plus de se rendre coupable d'indécence si ce n'est de négationnisme, SOS RACISME en vient à contester la démocratie.

Je tiens à citer quelque chiffres sur l'argent public versé à cette association par ses amis socialistes et apparentés :

  • Agence Nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) : plus de 200 000 euros annuels (dont 348 000 euros en 2009) ;
  • Conseil Régional d'Ile de France : près de 400 000 euros sur la période 2009-2014 ;
  • Ministère de l'éducation nationale : 80 000 euros en 2009 ;
  • Mairie de Paris (lieu des attentats) : 40 000 euros en 2009.

Il est effarant qu'une association aussi inutile reçoive tant d'argent. Inutile, car il ne me semble pas que SOS RACISME soit partie prenante dans l'inversion de la courbe du chômage, dans le retour de la croissance ou toute autre action politique ou sociale bienfaisante.

Ainsi, certaines victimes des attentats du vendredi 13 novembre, avant d'être tuées par les jihadistes, ont forcément financé, en tant que contribuables, l'association SOS RACISME qui considère en sinistre contrepartie qu'ils ne sont les victimes que d'un fait divers !

N'est-il pas bon de rappeler que le président de SOS RACISME dans le département de la Somme, a été condamné le 5 mai 2015 à six mois de prison ferme pour escroquerie aux subventions, c'est à dire pour vol de l'argent des français ?

Considérant tout ce qui précède, je demande solennellement au premier ministre de bien vouloir procéder au démantèlement de SOS Racisme, qui n'a pas sa place dans la République Française. Il n'est pas possible de se rendre coupable d'une telle indécence dans le contexte que vit notre pays.

Je rappelle que le 19 novembre, l'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi portant prorogation de l'état d'urgence. Or, l'article 6-1 de ce projet de loi dispose :

"Art. 6-1. – Sans préjudice de l’application de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure, sont dissous, par décret en conseil des ministres, les associations ou groupements de fait :

« – qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent ;"

Sur ce fondement, l'association SOS Racisme devra être dissoute dès la promulgation de la loi de 1955 modifiée. En effet, considérer que les tueries de masse que nous avons connues cette année sont des faits divers est une manière sinistre de minimiser, de ne pas condamner voire d'excuser ces actes.

Voici pourquoi il convient d'admettre que SOS Racisme exerce bien des activités qui, si elles n'encouragent pas ouvertement à la commission d'actes de terrorisme, pourraient être de nature à les faciliter puisque de manière insidieuse, la rhétorique employée conduit à les banaliser. Je demande donc au Premier Ministre VALLS de faire le nécessaire afin que les Français ne soient plus importunés par les agissements de l'association SOS Racisme, dont les positions apparaissent antifrançaises et antirépublicaines.

Je demande par ailleurs solennellement au Gouvernement de compléter l'article R.625-7 du Code pénal, lequel punit la provocation à la haine raciale. Il est nécessaire qu'un article complémentaire (qui serait le R.625-7-1) soit introduit afin de punir également la provocation à la haine de la FRANCE !

En outre, j'appelle toute personne dotée de prérogatives de puissance publique à mettre fin définitivement au financement public de cette association, dont l'existence même est un trouble manifeste à l'ordre public.

Dès aujourd'hui, j'ai saisi le Président du Conseil Départemental de l'Isère en tant que Conseiller Départemental, afin de veiller à ce qu'aucune subvention ne soit versée à cette association par l'assemblée dont je fais partie. En 2015, SOS Racisme avait reçu la somme de 16 000 euros de subvention du Conseil général grâce au vote de la majorité socialiste-communiste-verts de Monsieur VALLINI. Il faut mettre fin à ce gaspillage inutile d'argent public qui, sans nul doute, sera mieux utilisé par la nouvelle majorité du Département de l'ISERE.

Pour conclure, permettez-moi de citer Emile ZOLA qui, à la fin du XIXème siècle, écrivait :

"La vérité, je la dirai, car j'ai promis de la dire. (…) Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale".

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