Témoignage d'un professeur au collège qui a eu l’occasion de s’occuper de deux garçons de cinquième, élevés tous deux par deux femmes :
"ces enfants étaient en souffrance dans leurs relations sociales.
Le premier dont je me suis occupée, était un élève très agité et qui perturbait la plupart des cours. Le conseil pédagogique avait mis en place un tutorat, dont il m’avait chargée, afin de recevoir chaque semaine cet élève et de l’aider à respecter un « contrat » mis en place. Malheureusement, il ne se rendit que très rarement à ces rendez-vous et il garda son attitude fermée toute l’année. Même la présence d’une inspectrice et de la principale au fond de la classe ne changea rien à son attitude agitée en classe. Nous fîmes rapidement le tour de la question avec les collègues et l’inspectrice : l’adolescent perturbait tous les cours des femmes et il se tenait bien avec les collègues hommes.
Cet enfant, élevé par deux femmes rejetait toute autorité féminine. Le soir, la compagne de sa mère, venait le chercher au collège, mais cela faisait mal de voir cet adolescent, blotti contre la portière de la voiture, pour approcher le moins possible cette femme qui tentait de prendre la place d’un père.Le deuxième cas que je voudrais évoquer, concerne un élève dont je suis professeur principale. Dès son arrivée dans la classe, je me suis aperçue de la souffrance de cet enfant, même si je ne parvenais pas à l’expliquer.
Le premier jour de cours, dès son entrée en classe, il a commencé par insulter une fille qu’il ne connaissait pas. Puis au fur et à mesure, les plaintes d’autres filles de la classe, qui se faisaient insulter sans raison me parvinrent. Plongé dans la lecture de livres toute la journée, cet adolescent discret ne semblait lever la tête que pour répondre avec insolence aux professeurs et insulter les filles.
Au bout de quelques semaines, il était clairement rejeté par toute la classe et il s’était fait beaucoup d’ennemies.
C’est alors que je décidai d’aller voir la situation familiale de ce garçon, et je m’aperçus qu’il avait été élevé par deux femmes et qu’il était arrivé ici car il avait été retiré en urgence à sa famille. La femme qui s’occupait de lui après son retrait de sa famille, me précisa que cet adolescent avait eu beaucoup de mal à lui faire confiance, qu’il l’avait mis à l’épreuve pendant plusieurs mois et que maintenant qu’il avait vu qu’il pouvait avoir confiance en elle, leur rapport s’était amélioré."
françois
Je suis désolé mais je trouve ce genre d’argument inopérant. Des enfants turbulents, violents, pervers etc… élevés dans des familles normales vous en trouverez plein également. Le pb n’est pas là à mon avis. Le pb est qu’un enfant vient d’un homme et d’une femme et qu’il est donc normal qu’il soit élevé par un homme et une femme. Pas besoin d’exemple, si non on vous trouvera des contre-exemples d’enfants élevés par deux femmes et qui vont super bien etc… C’est le même pb avec le divorce d’ailleurs. Oui le divorce crée un traumatisme chez les enfants mais ce n’est pas (que) pour cela qu’il est condamnable
jejomau
Ce professeur a une pensée homophobe. Qu’on lui coupe la tête…
PK
Je suis d’accord sur le témoignage précédent de François…
Attention à ne pas tomber dans le témoignage facile et non forcément généralisable… Deux cas ne font pas une généralité… Ou alors, il faut prendre en compte les stats biaisées des organisations LGBT…
Ça n’enlève rien au témoignage poignant de ce professeur mais ça n’ajoute pas grand chose au débat en cours…
l'anarcho
Moi je n’aurai pas aimer être élever par un couple de lesbienne…
l'anarcho
Quel enfant voudrait avoir 2 pères ou 2 mères ? L’avis de l’enfant est absent du débat…
ODE
@françois, quant à moi je trouve que les arguments invoquant des cas particuliers sont intéressants, parce qu’on se rend compte en les additionnant que tous les problèmes de mal de vivre viennent de situations familiales mal vécues, et on peut en conclure qu’il y a une situation familiale idéale (dont beaucoup, même “hétérosexuels”, peuvent ne pas se rapprocher en effet) qui doit être définie comme un bien commun = couple “mixte”, stable et marié.
J’ajouterai qu’on pourra dire également que l’homosexualité elle-même peut en général être devinée dans les situations familiales de l’enfance, et donc qu’elle n’est pas quelque chose d’inné comme on voudrait nous le faire croire: ainsi, on pourra interroger telle personne homosexuelle et se rendre compte qu’elle a eu tel type de relation avec sa mère ou sa grand-mère, et deviner que cela a eu une influence dans son “orientation sexuelle”. Cas après cas, on pourra établir des “généralités” valides pour la réflexion, tout en sachant qu’il existe les fameuses exceptions qui confirment la règle – comme il y a des enfants qui savent très bien lire après avoir subi la méthode globale.
En dernier lieu, l’expérience individuelle est valide pour tout le monde: beaucoup de personne “pour” le projet de loi raisonnent d’après des expériences personnelles: “je connais un couple d’hommes qui ont “fait faire” un enfant par une mère porteuse, eh bien tout le monde est très heureux vous savez!”. Du coup, une expérience contraire est intéressante dans la discussion. “Pour ma part, je suis enseignante et je me rends compte que les problèmes de comportement de certains élèves ont généralement un lien avec leur situation sociale”.
Nicolas
Venant d’une famille monoparentale, je suis bien passé pour témoigner qu’un enfant a besoin d’un père n’en déplaise aux apprentis sorciers.
D’ailleurs, les témoignages que l’on peut voir à la télévision ou lire dans les journaux sont généralement ceux d’enfants élevés par un couple homosexuel(le)s à la suite d’un remariage ou d’un veuvage, c’est à dire d’enfants ayant bel et bien eu un père (fut-il partiellement absent) et non ceux “d’orphelins artificiels” comme le gouvernement veut nous en fabriquer à la chaine.
Témoignage pour témoignage, j’ai connu un petit garçon qui était l’un de ces “orphelins artificiels” élevés par un couple de femmes. Bébé, il pleurait toute la journée au point que sa nourrice était au bord de la crise de nerf (symptôme que l’on retrouve aussi chez les petits garçons issus de familles mono-parentales) et, pire, ses “mères” ne lui nettoyaient jamais les organes génitaux.
Lorsque la nourrice le récupérait après une semaine de vacances, elle était obligé de lui arracher la croute qui s’était formé au bout du pénis.
mike
moi je suis gay et je suis totalement contre le mariage et l’adoption par des couples de même sexe, allez-vous dire que je suis homophobe??