Benoît XVI a téléphoné lundi matin à Mgr Angelo Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne, pour lui exprimer sa solidarité après les menaces dont il a fait l’objet.
Le président de la République Giorgio Napolitano a évoqué un "grave épisode d’intolérance à l’encontre de l’Eglise catholique", assurant au secrétaire d’Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, que "l’Italie ne laissera pas seul Mgr Angelo Bagnasco face à des menaces viles et inadmissibles" :
"Il faut garantir de la façon la plus sereine l’exercice de la mission pastorale du président de la Conférence épiscopale italienne et un dialogue le plus respectueux et constructif possible entre l’Eglise catholique, la politique et la société civile".
Le président du Conseil Romano Prodi avait téléphoné dès dimanche à Mgr Bagnasco pour lui exprimer sa "solidarité".