Le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Sainte Église catholique, a écrit une lettre aux confesseurs à l’occasion de Noël :
« C’est en fonction de la vérité de notre amour du Christ que nous serons jugés », « un amour qui n’exploite pas les autres pour servir ses propres intérêts mesquins ». « Mais nous savons que cet amour est blessé, pollué par le péché et qu’il a sans cesse besoin d’être purifié et sauvé. Or aucune structure sociale ou ecclésiale, aucune exhortation morale, aucune stratégie purement humaine ne peut libérer l’amour, le rendre authentiquement vrai. Seule la grâce du Christ détient un tel pouvoir. C’est Lui, l’accueil du mystère de la miséricorde qui peut rendre les hommes libres d’aimer vraiment et cela passe par la confession sacramentelle. L’absolution permet au pénitent de s’ouvrir à la grande Vérité du mystère du Christ, à la Vérité de sa Miséricorde. »
« C’est à partir du confessionnal que peut naître la seule paix dont le monde a vraiment besoin ; confession après confession, l’humanité sera sauvée du polluant le plus meurtrier, le péché. »
En convoquant une année sainte de la miséricorde, le Pape François a insisté pour que le sacrement de la réconciliation et le ministère de confesseur soient mis particulièrement à l'honneur.