Un sociologue a fait classer les résultats de 350 000 des 580 000 candidats en fonction de leurs prénoms. Bilan: les Madeleine, Irène, Come et Ariane ont plus d'une chance sur quatre d'obtenir la mention «Très Bien» (TB). À l'inverse, d'autres prénoms peuvent être associés à de moins bons résultats au bac. «Aucun des quelque 125 Youssef et 105 Nabil n'a obtenu de mention “TB”, explique le chercheur. Mais plus de 30% d'entre eux seront soumis à un oral de rattrapage.»
Allez maintenant, même exercice avec les prénoms des trafiquants de drogue, des personnes "défavorablement connues des services de police", des détenteurs de kalachnikov, etc.
bébert
heureusement qu’il y a des oraux pour les rattrapage…on est sur qu’il n’y aura pas de délit de facies…par contre, aux oraux des concours d’entrée des grandes ecoles, les élèves brillants à l’écrit sont souvent mal notés…ça leur fait une moyenne…en France on a de la chance: 90% des profs sont de gôche !
jp
Au lieu de sous-entendre des idées idiotes (du genre : “bouh la discrimination faite aux immigrés dans l’éducation nationale !”), l’auteur ne s’est pas tout simplement demandé d’où venait le phénomène ? C’est très simple pourtant : les Youssef et autres noms à consonance étrangère sont les prénoms de personnes qui comprennent moins bien le français, sont dans des milieux familiaux moins favorisés, où la volonté d’assimilation à la nation française n’est pas forcément affirmée. Du coup, c’est évident que les résultats soient moins bons !
C’est comme comparer la performance d’un électricien et d’un notaire pour monter un panneau photovoltaïque…
Ludovic
Une chose que je vois est l’incroyable baisse de niveau: une chance sur quatre d’avoir la mention très bien !!!! Vous vous rendez compte ? Il n’y a serait ce que 20 ans je pense que c’était une chance sur 20 ou une chance sur 100.
CV
Les corrections du bac étant parfaitement anonymes, on ne peut laisser entendre une quelconque discrimination en raison du prénom; en revanche, Irène ou Madeleine ont sans doute été scolarisées dans de meilleurs établissements, et leur famille les a soutenues et accompagnées tout au long de leur parcours ( culture, lecture, cours particuliers…)L’égalité des chances est une utopie!!
perry
madeleine,irène, côme, il ne doit pas y en avoir des masses, ce sont des “prénoms démodés”, alors il est normal que le pourcentage soit plus élevé, non ? Si un Nabuchodonoor est reçu, gageons que les nabuchodonosor seront reçus à près de 100 %…
c
Encore des statistiques qui vont faire dire que si l’on ne réussit pas à l’école c’est que l’on n’est pas aidé par son milieu familial, donc encore plus de “discrimination positive”.
Par ailleurs tout le monde le sait si l’on ne devient pas un bon élève et si l’on finit en prison c’est parce que l’on est rejeté par la société français.
nemo
Et les Vladimir ? Quelle chance ont ils au bac …
Philippe
C’est faux, le nouveau prénom à la mode maintenant dans les banlieues c’est Louis.
Quand on arrête un délinquant il dit très souvent “ci pas moi ci Louis”.
Note pour Perry : la rareté d’un prénom n’implique pas le pourcentage de réussite, dans l’exemple donné, si “Nabuchodonosor” rate, le taux d’échec est de 100 %
perry
pour Philippe
…et réciproquement !!!!!!!
Philippe
A tous ceux qui parlent de discriminations par l’environnement, et parce qu’à la base certains parlent moins bien français que d’autres, et ont de moins bonnes écoles : on peut rappeler l’extraordinaire réussite des enfants d’immigrés asiatiques qui remportent bien souvent des concours alors que leurs parents ne parlent pas un seul mot de français et ne peuvent absoluement pas s’occuper de leurs études tellement ils travaillent.
A mais oui, je sais, c’est de la discrimination par l’exemple : quand les parents ne font rien les enfants non plus, quand les parents travaillent beaucoup les enfants se jettent à fonds dans les études ?