Autre communiqué du Collectif pour l'enfant :
"Selon un sondage IFOP réalisé pour Femme actuelle et Enfant magazine et publié lundi 5 mars 2012, plus de huit Français sur dix seraient favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants…).
Est-ce que 8 Français sur 10 veulent vraiment imposer aux enfants les droits de visite des adultes ayant partagé leur vie ? Un week-end chez mon père, un autre chez ma mère, le troisième chez l’ex de la mère, qui m’a élevé pendant 7 ans, le 4ème chez l’ex de mon père, qui s’est attachée à moi, et comme mon père va bientôt se séparer de son copain, je pense que je devrai aussi bientôt passer des vacances avec cet homme qui a payé la moitié de ma scolarité depuis 2 ans….
« Le fait qu’un adulte partage la vie d’un enfant ne lui donne pas de droit sur cet enfant », commente Béatrice Bourges. « L’enfant a au contraire besoin que les rôles soient clairement identifiés autour de lui et donner un statut à celui qui vit avec son père ou sa mère ne lui apporte rien, sinon la confusion dans un univers déjà troublé par les séparations » ajoute-t-elle.
Huit Français sur dix ont-ils vraiment compris la question ?"
C.B.
Bizarre: en cherchant ledit sondage sur internet, il semble qu’on ne trouve que sa restitution via les lunettes de tel ou tel journaliste ou sociologue. Pas trouvé:
-le nombre de “sondés” (6 comme récemment à Sciences Po?)
-la méthode? (détermination de l’échantillon? QCM? avec combien de choix? et en ce cas, les pourcentages correspondent à quel choix ou à quels assemblages de choix?)
-le questionnaire (or on sait à quel point la formulation des questions influe sur les réponses).
Je n’ai sans doute pas suffisamment cherché?
c
Le sondage montre bien le nombre d’enfants qui vivent dans un foyer dit recomposé. Malheureusement ce n’est par parce que le nombre est considérable que la situation des enfants est meilleurs et qu’ils considèrent le conjoint de leur père ou mère comme une “belle-mère” ou “beau-père”.
Avant on disait marâtre ou parâtre et les contes pour enfants, même si ce n’était que des contes montraient bien que cela n’avait rien d’enviable comme situation.
Pauvres enfants.