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France : Politique en France / Immigration

Stéphane Ravier : Il faut mettre en place le face-à-face avec les crapules

Stéphane Ravier : Il faut mettre en place le face-à-face avec les crapules

Sénateur du Rassemblement national, Stéphane Ravier sera candidat à la mairie de Marseille en 2020. Extrait d’un entretien donné dans L’Incorrect :

[…] L’État recule, quand il ne se met pas à plat ventre. Un policier me disait récemment : « Vous savez, on aimerait venir dans les quartiers nord, mais nous avons consigne de ne pas le faire. » Mi-septembre, un équipage est tout de même entré dans la cité des Lauriers, une cité qui bénéficie de la politique de la ville, où on a cassé des tours, où on a ouvert des voies, où on est en train de faire un terrain de foot de luxe, bref, où l’argent public coule à flots. Les policiers ont été pris à partie par une quarantaine de crapules. L’un des policiers m’a dit : « On s’est vu mourir ». Ils n’ont dû leur salut qu’à leur sang-froid. Ils ont eu la présence d’esprit de tirer en l’air pour se dégager. Imaginez s’ils avaient tiré à l’horizontale plutôt qu’à la verticale! Quand ils arrivent à arrêter quelques dealers dans une situation dangereuse, on leur dit qu’ils n’ont pas été missionnés pour cela. Que si ça avait « dérapé », ils en auraient porté la responsabilité ! Leur hiérarchie les soutient comme la corde soutient le pendu.

Alors que faut-il faire ?

Comme dirait Yann Moix : avoir des couilles. Je parle des politiques, pas des policiers bien sûr, qui n’attendent que les ordres pour agir. Il faut mettre en place le face-à-face avec les crapules. Il faut aller au carton! De façon républicaine, bien sûr, mais avec détermination. Il faut aller chercher les crapules, et, pour cela, il faut donner aux policiers les moyens humains et matériels de le faire, avoir la volonté de condamner les criminels et celle de les incarcérer dans des prisons, où, faut-il le préciser, ce ne sont pas eux qui feront la loi. Parce qu’aux Baumettes, que je connais bien, ils font régner la terreur. […]

Depuis mon enfance, j’ai vu les Marseillais partir des cités, puis des quartiers, puis d’arrondissements entiers, laissant toujours plus de place à cette déferlante migratoire qui est une immigration de remplacement et qui accapare tout l’espace.

Personne ne les a obligés à partir, si ?

Vous croyez ? En 2014, tout juste élu maire du VIIe secteur, j’assiste à ma première réunion sur la rénovation urbaine. Il y a le préfet de région, la préfète déléguée à l’égalité des chances, l’adjointe de Gaudin à la politique de la ville, les bailleurs, les techniciens. À l’ordre du jour, la rénovation d’une cité. Le préfet prend la parole et déclare : « Nous avons découvert une organisation clanique. Les gitans ont chassé les Maghrébins ». Moi qui étais novice, je me suis dit qu’ils s’étaient entendus pour me bizuter, que c’était « Surprise sur prise », que Marcel Béliveau allait surgir ! Pas du tout. Le préfet continue : « Nous avons rencontré le chef des gitans, il est d’accord pour faire venir des familles venues de l’extérieur, à condition qu’elles soient gitanes ». J’attendais qu’il nous présente des mesures pour briser ce système racialiste, j’attends encore.

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1 commentaire

  1. le mois dernier, une “bande de jeunes excités” à Cayenne fait le ménage dans un squatt du centre ville! les plaintes des propriétaires et riverains n’étant jamais traitées.
    le soir même le procureur de la république passe à la télé locale pour affirmer que les squatteurs avaient des droits! résultat la semaine suivante un propriétaire d’une maison occupée illégalement assassiné sur place!
    et les jeunes mis en examen pour violence et vol!

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