Les évêques kenyans en avaient déjà la preuve au mois de novembre, mais une nouvelle enquête, officielle cette fois, confirme leurs accusations : la campagne antitétanique menée l'année dernière par l'Organisation mondiale de la santé et l'Unicef masquait en réalité un plan de stérilisation des femmes.
D'après l'agence Fides, la Commission scientifique chargée par l'Eglise et le gouvernement d'établir des tests a abouti à la conclusion que 30% des doses contenaient bel et bien un antigène provoquant fausses couches et stérilité. Le Ministère s'est retiré de la Commission la veille de la proclamation des résultats. Les évêques kenyans, eux, ne se démontent pas :
"« Il est immoral et non éthique que l’OMS et l’UNICEF sponsorisent et financent une campagne inhumaine comme celle-ci dans notre pays » affirment les Evêques, qui demandent à ce que ces organismes s’excusent auprès « des enfants et des femmes du Kenya », dont la confiance a été trahie."