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Culture

Succès de l’appel au don pour le bréviaire de Charles V

Succès de l’appel au don pour le bréviaire de Charles V

Lu sur le site de la Bibliothèque nationale de France :

Plus de 3 000 personnes ont répondu à l’appel au don pour acquérir le Bréviaire à l’usage de la Sainte-Chapelle, exceptionnel manuscrit enluminé réalisé vers 1370 pour le roi de France Charles V (1338-1380). Grâce à leur générosité, 513 111 € ont été réunis.

L’objectif de 1 600 000 € nécessaire à l’acquisition du Bréviaire a été atteint grâce à la souscription publique, aux grands mécènes et au soutien du Fonds du patrimoine du ministère de la Culture, à hauteur de 100 000 €.

Cette acquisition permet au manuscrit de rejoindre les collections nationales, dont l’histoire commence avec Charles V dit « le Sage », célèbre pour son amour des livres et du savoir. La librairie qu’il installa au Louvre vers 1368 constitue le cœur historique de la BnF. Le Bréviaire à l’usage de la Sainte-Chapelle provient de cette inestimable collection princière dont seuls 185 volumes ont été retrouvés.

Richement illustré de 33 miniatures et orné d’un décor secondaire des plus raffinés, le bréviaire présente toutes les caractéristiques d’une commande royale. Le calendrier, établi à l’usage de la Sainte-Chapelle de Paris, mentionne les obits des rois et de plusieurs reines de France, depuis Philippe IV jusqu’à Jeanne de Bourbon, épouse de Charles V décédée en 1378. On y lit, mises en évidence par des lettres rouges ou dorées, les grandes fêtes liturgiques associées à la couronne de France, comme la translation du chef de Saint Louis (17 mai), la réception de la couronne d’épines (11 août) et celle des Saintes Reliques en la Sainte-Chapelle de Paris (30 septembre). Plus loin dans le volume, le sanctoral débute par une rubrique des plus explicites : « Ci commence la seconde partie des saints a l’usaige de Paris selonc l’Ordenance de la Chapelle de l’ostel du roy de France ». […]

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3 commentaires

  1. Pas encore de cris d’horreur de certains bien-pensants, au motif qu’on aurait mieux fait de consacrer ce “pognon de dingue” à l’accueil décent des immigrés clandestins au lieu de le gaspiller pour un vieux bouquin très moche qui n’intéresse personne? Déjà au temps du Christ d’aucuns regrettaient l’argent gaspillé en parfum au lieu d’aider les pauvres… Décidément rien ne change sous le soleil (ni sous la pluie, d’ailleurs).

  2. Ouf ! Un véritable trésor national qui va rester chez nous au lieu d’aller traîner à Los Angeles ou (pire) à DubaÏ !
    Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles …

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