Lu sur Réinformation.tv :
"Le ministre de l’Intégration, Ylva Johansson, vient d’être contrainte d’avouer qu’elle a personnellement répandu une « fausse nouvelle » en expliquant à la BBC que le nombre de viols signalés à la police dans le pays est à la baisse. C’est au cours d’un entretien avec la chaîne britannique qu’elle a prétendu qu’il n’y avait aucun lien entre le niveau de criminalité et l’immigration. Elle ne s’était pas contentée de parler d’une froide statistique, fût-elle imaginaire, Mme Johansson : elle assurait que le taux de viol ne faisait que « descendre, et descendre, et descendre ». Mensonge !
Et d’insister encore. « Le taux des viols n’est en réalité pas élevée en Suède », affirmait-elle, dénonçant les paroles de l’ancien leader de l’UKIP, Nigel Farage qui a déclaré récemment que Manuel est la « capitale du viol de l’Europe ». « Il ne sait pas vraiment de quoi il parle », affirmait Ylva Johansson, membre du gouvernement libéral au pouvoir.
Les statistiques, les vraies, évoque au contraire une augmentation de 13 % du nombre d’agressions sexuelles rapportées à la police en 2016, qui fait suite à une progression constante au cours de ces 10 dernières années. De nombreux élus, économistes et spécialistes en criminologie ont aussitôt crié à la désinformation.
Samedi dernier, Mme Johansson a dû faire marche arrière. « J’ai fondé ma réponse sur les informations qui étaient en ma possession à ce moment-là, selon lesquelles le nombre de viols signalés avait baissé en 2015 », a-t-elle déclaré au journal Dagens Nyheter. « J’ai eu tort de parler d’un développement fondé sur une seule année. Les statistiques non définitives pour 2016 montrent hélas que le nombre des agressions est à la hausse. Il est important d’être exact, évidemment », a-t-elle concédé.
Si en effet on a enregistré une chute de 12 % en 2015, elle a été quasiment compensée par la montée de 13 % en 2016 ; surtout, entre 2006 et 2016, on est passé d’un nombre de viols signalés de 4.208 à 6.560, soit plus de 50 %. […]"