2 gendarmes se sont suicidés en utilisant leur arme de service. Le 13 septembre, vers 18 heures, un capitaine âgé de 38 ans et père de 2 enfants, s’est tué dans son bureau du Groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, à Nancy. Selon le parquet de Nancy, le geste de cet officier, en charge notamment du renseignement, n’aurait aucun rapport avec son activité professionnelle. Cela étant, une enquête judiciaire a été ouverte pour établir les circonstances de ce drame.
Le 9 septembre, un adjudant de la brigade de gendarmerie de Blainville-sur-l’Eau, a également mis fin à ses jours sur son lieu de travail. Le sous-officier, âgé de 35 ans et père de 2 enfants, était en permission au moment de commettre son geste fatal. Il préparait un concours afin de passer officier. Là encore, selon le commandant du Groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, le suicide de cet adjudant n’aurait pas de lien avec son « environnement professionnel » et une enquête a aussi été ouverte.
RIP
Sylvain
> …n’aurait aucun rapport avec son activité professionnelle…
évidemment…
Exupéry
Rien à voir avec leur environnement professionnel? Quant au passage à l’acte lui-même, et à sa cause déclenchante, on veut bien le croire. Mais quand à l’état dépressif général sous-jacent, cela resterai à démonter.
Il est évident que la profession de gendarme conduit à devoir supporter des situations de plus en plus frustrantes face au sens du devoir d’un militaire qui se respecte ; malgré leur zèle, ils doivent évidemment constater que la rébellion-délinquance qui menace la paix civile leur échappe de plus en plus…
démocrate fatigué
Il y a plus de 10.000 suicides en France par an (et 160.000 tentatives).
Une réflexion générale sur ce drame national serait plus qu’utile.
Une étude comparative sur l’incidence socio-professionnelle peut être un bon signal de la perception d’un malaise dans une catégorie particulière.
Mais la mise en avant de cas particuliers qui ne sont que des faits divers tragiques n’apportent vraiment rien à la réflexion.
Dans le contexte de réalité de 10.000 morts par an de suicide en France, la comptabilité morbide par les médias des suicides chez France Telecom (en l’absence de toute analyse statistique) relevait assurément plus de la manipulation que de la réalité d’un malaise particulier.
Les professions les plus exposées sont les policiers, les médecins et les agriculteurs.
La société peut réfléchir à cette statistique…
Crockett
Rien de professionnel ??? je demande à voir… car en gendarmerie, l’expression “travailler plus pour gagner plus”, évidemment n’existe pas, alors quand le civil fait 35 heures par semaine, c’est ce que le gendarme a de sommeil… toujours rien de professionnel ?
Ethos
Quelle peine, quelle tristesse!
Ne baissez pas les bras messieurs, pour vos familles, vos enfants, leurs âmes, vos femmes qui sacrifient tant, elles aussi…
La France a tant besoin de VOUS!
j’aimerais vous parler du combat que l’on ne veut pas vous donner maintenant, mais qui vous attend, car il aura lieu.
Les Français ont tant besoin de VOUS!
gerdrude
rien à voir avec le professionnel…..aprés des débuts d’ enquêtes rondement menées!!!!!!!!
et tout ceci avec de nombreux tests psycho… pour prétendre rentrer à l’école de gendarmerie!!!!!!!!
ne nous prent-on pas avec une certaine désinvolture pour de parfaits abrutis
LE SILENCE DEVIENT ASSOURDISSANT
quelle tristesse
beaucoup d’êtres humains sont déstabilisés par ces drames qui malheureusement se répètent ….se répetent….
quel réseau influant pourrait empoigner cette triste situation
paprika
2 nouveaux suicides en gendarmerie, et toujours le meme refrain “pas de rapport avec le métier”
Ils sont très très forts pour mener des enquetes, en gendarmerie, dès le 1er jour, tout est bouclé.
Un peu de réalisme, et attendons au moins les résultats d’une enquete qui risque de durer plusieurs mois.
Il est vrai que tout va bien dans gendarmerie !
Bientot, il ne restera plus que la hiérarchie pour faire le boulot.