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France : Société

“Suis-je le gardien de mon frère ?”

Une étudiante de 18 ans s'est fait tabasser par trois jeunes filles alors qu'elle se rendait à l'université. Rouée de coups, elle finit avec 4 points de suture et deux jours d'ITT (incapacité totale de travail).

Le pire, c'est que les vidéos de surveillance montrent qu'il y a eu des témoins, mais aucun ne s'est arrêté. Aucun n'est intervenu pour lui venir en aide alors qu'elle criait. Aucun ne s'est senti "le gardien de son frère" – de sa soeur, en l'occurrence. Aucun n'a voulu risquer de "perdre sa vie pour la gagner", ignorant qu'il ne sert à rien "à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme" (Mc 8:36). Notre pays déchristianisé est décidément bien malade.

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16 commentaires

  1. Les gens ont bien compris que la racaille fait la loi.

  2. Les gens savent surtout comment la justice est corrompue et comment elle se retourne contre les honnêtes gens ! Alors ils n’interviennent pas non par peur des agresseurs mais pas peur de la justice !
    De même souvent ils ne portent pas plainte, non pas peur de leurs agresseurs mais par peur de la gendarmerie…
    Tout comme les témoins qui se taisent parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas protégés, bien au contraire…

  3. Vous êtes seul. En face vous avez trois adversaires potentiels avec la fougue et la rapidité de la jeunesse qui eux n’ont, mais alors, aucun, mais aucun état d’âme. C’est à dire qu’il n’y aura pas de retenues et ce sera peut-être sans fin si par malheur vous n’avez pas le dessus. Vous ajoutez à cela le fait que dans ce genre d’action, bien souvent, les assaillants ont eu l’intelligence de se couvrir par des complices en renfort qui rôdent autour du lieu du méfait pour assurer une protection et une impunité relative à ceux qui le commettent. Car il ne faut pas se leurrer toute leur action est préméditée. Vous faites quoi? Ou vous écoutez votre raison et vous ne faites rien à cause de tout ce que je viens de vous dire ou vous réagissez par pulsion et vous baissez le heaume parce que c’est dans votre culture de défendre le faible et l’innocent. À ce moment-là vous avez intérêt d’avoir une sacrée armure si ce n’est physique en tous cas mentale mais vous avez un allié de taille. La surprise. Celle-ci pourra peut-être déstabiliser votre adversaire car il n’avait pas prévu de résistance or dans sa tête ne peuvent résister que ceux qui se sentent plus fort et peut-être qu’il paniquera en pensant: et si c’était vrai? Le problème c’est que s’il surmonte sa peur et qu’il fonce sur vous il aura encore moins de retenues….Mais qui a encore en France l’âme d’un chevalier?

  4. La loi de la ripoublique permet à celle de la racaille de s’exercer pleinement.
    C’est une fusée létale à deux étages…

  5. D’accord avec Duport; les voyous ont moins peur de la police que les honnêtes gens; ceci dit, il est quand même étonnant que personne ne soit intervenu contre 3 filles! Les témoins ont peut-être crû qu’il s’agissait d’un simple crépage de chignons…

  6. cette situation découle aussi du comportement de la justice. D’abord , vous risquez de prendre un mauvais coup, et le juge vous rétorquera qu’il fallait attendre l’arrivée de la police. Si vous avez le dessus sur les agresseurs , ils peuvent porter plainte pour agression, coups et blessures. Le juge vous dira encore qu’il fallait attendre l’arrivée de la police, et vous risquez d’etre condamné, avec dommages et intérêts au bénéfice de l’agresseur

  7. Il est hélas certain que le couple justice/police est plus craint des honnêtes gens que des délinquants et contribue largement à passer son chemin devant ce type d’incidents. Seul ceux qui ont le sang chaud et n’anticipent pas les ennuis à venir se précipitent pour tenter de séparer la mêlée. Ils sont courageux mais ils sont rares, c’est aussi le fruit de l’éducation reçue qui veut ça, or dés l’enfance on nous apprend en cour de récréation à aller quérir le surveillant (qui comme de juste n’a rien vu) pour arrêter une échauffourée qui tourne à l’aigre, devenu adulte l’habitude reste ancrée.

  8. Je crois que Duport a raison. Nul ne pouvait aider cette pauvre jeune fille sans rentrer dans la bagarre…
    Et le pire, alors, ce n’est pas de prendre un mauvais coup, mais d’en donner : on risque de se retrouver aussitôt en prison et plus lourdement condamné que les agresseurs !
    Je n’excuse pas pour autant la lâcheté des passants, mais je la comprends : nos politiciens véreux – avec l’aide d’une caste médiatique vénale et aux ordres -, en excusant et confortant sans cesse la racaille, tout en réprimant toujours plus les bonnes volontés, sanctionnées dès le moindre écart de langage, ont réussi à faire régner une véritable terreur dans ce pays, le recouvrant d’une chape de béton liberticide qui paralyse les citoyens…

  9. euh… il suffit de lire cet article du Parisien du jour pour comprendre que, dans notre pays, il ne vaut mieux plus intervenir pour protéger son prochain
    http://www.leparisien.fr/paris-75/video-agression-sexuelle-il-defend-sa-collegue-et-se-retrouve-au-tribunal-25-10-2014-4240831.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

  10. Quand est-ce que l’on commencera par réfléchir avant de poser des questions stupides et de jouer au héros à distance ?
    Il faudrait d’abord connaître l’origine ethnique des 3 jeunes filles, si elles disposaient de couteaux, ce qui est répandu dans certaines communautés, avant de répondre cette question. Trois points de sutures valent mieux qu’un “fait divers” sanglant comme nous en voyons régulièrement dans notre beau pays. Ainsi près de chez moi, à Savigny le Temple, un père de famille s’est fait tuer devant témoins parce qu’il voulait récupérer la bicyclette volée de son fils et toutes les caissières et caissiers de café, superettes et autres boutiques du coin ont comme consigne de vider la caisse sans poser de question si des “jeunes” le leur demandent avec menaces.
    [Donc, continuons à laisser les innocents se faire massacrer sans lever le petit doigt. Chacun pour soi et Dieu pour tous, n’est-ce pas ? Dites-moi que vous auriez au moins passé un petit coup de fil au commissariat du coin, que je continue à m’illusionner sur la nature humaine… M.B.]

  11. @Arnold
    D’accord avec vous. C’est malheureux et bien triste mais c’est une réalité.

  12. Pour juger, il faudrait connaitre les circonstances.
    Quant à la gestion de ce genre d’affaires de la part de la justice, nous sommes au niveau du paléolithique.

  13. En pareil cas, il faut au minimum se mettre à crier (à hurler “Oh, mon Dieu que se passe-t-il je suis choqué, c’est atroce”) et appeler la police (N° 17?).
    On peut prétendre qu’on a la police au bout du fil et qu’elle est sur le point d’arriver, en parlant très fort dans le combiné :
    “allo, police? Je suis devant une rixe entre amis qui est en train de dégénérer, venez immédiatement les séparer, c’est une vision insupportable pour tous les passants. Les gens sont fortement choqués, venez immédiatement c’est à tel endroit. Vous serez là dans une minute…? Très bien. Je reste au bout du fil pour vous guider. Arrghhh, venez, c’est atroce.. (et cris). Oui oui, ils sont bien à tel endroit. Ah, il y a des caméras? Ah, une équipe est déjà en route..? Ah… d’un instant à l’autre?”
    (etc…)
    “…Oui monsieur, c’est une bagarre, la police arrive… Ne vous inquiétez pas. Ils sont en train de bloquer les issues… Ils ont le signalement des personnes”
    Si ça ne marche pas, mettez vous à l’écart et rappelez immédiatement la police. C’est la moindre des choses. Ou dites à des passants d’appeler la police de leur côté pendant que vous gesticulez au téléphone.
    Un point positif: ce sont souvent les immigrés africains ou magrébins qui interviennent pour séparer les tiers. C’est ce qui est arrivé un soir lorsqu’un travesti a attaqué dans un bus, ayant enlevé sa chaussure, il avait tenté de me frapper au visage avec son talon haut. Je devais avoir 20 ans. A l’arrêt suivant, il avait été jeté en l’air par la porte arrière du bus. Tout cela très naturellement, par des bras vigoureux noirs comme l’ébène, qui n’avaient fait, très naturellement, “ni une ni deux”.

  14. A M.B. Il ne s’agit pas du tout de “laisser les innocents se faire massacrer sans lever le petit doigt” mais d’agir intelligemment. Je n’ai jamais pensé à “Chacun pour soi et Dieu pour tous” mais il faut d’abord comprendre, constater la nature des problèmes qui nous entourent (par exemple lisez le dernier livre de Zemmour) et ensuite agir. Dans le domaine de l’immigration en particulier, bien des catholiques et membres du clergé ont fait preuve d’une immense naïveté contre-productive (voir toutes les associations d’accueil des immigrés sans papier, ACAT et autres) sans parler de leurs choix politiques (manifestations relayées par de nombreux évêques contre le “fascisme” entre les deux tours de 2001 entre autres).

  15. Ce n’est pas la crainte de mauvais coups “collatéraux” ou le désagrément de faire antichambre dans un commissariat comme “intervenant” dans la bagarre (la police devant déterminer qui a fait quoi) qui arrêtent les témoins de ce genre de “rixe”. La lâcheté ordinaire mise à part, c’est la couleur, le “profil” ethnique des agresseurs ! Car ceux-ci ont vite fait de retourner la situation à leur profit, quand les “défenseurs” sont blancs, comme la victime, quand eux sont noirs, maghrébins ou romanichels….
    “Prudence est mère de sûreté” : voilà à quoi aboutit le “vivre-ensemble”…

  16. Et aucun comité de soutien actif pour défendre et faire front contre une justice corrompue. Je saute du coq…au harfang des neiges. Au Québec, le policier qui a abattu le terroriste est devenu un héros national. En France, le policier serait inculpé et incarcéré ; les émeutiers des banlieues s’en donneraient à coeur joie (épaulés par le mrap, la ldh et sos racisme)… et le terroriste serait élevé au rang des martyrs (de la xénophobie et de la bavure policière). CQFD.

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