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Liberté d'expression

Suite de l’affaire Cohen-Legrand

Suite de l’affaire Cohen-Legrand

L’autorité de régulation a été saisie, après la diffusion de vidéos de Thomas Legrand et Patrick Cohen avec des dirigeants du Parti socialiste. Les journalistes sont accusés de connivence avec le PS contre le ministre de la culture, Rachida Dati.

L’Arcom a annoncé, jeudi 11 septembre, qu’il allait auditionner Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, présidentes de France Télévisions et de Radio France, après la diffusion de vidéos des journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen. Le régulateur de l’audiovisuel, qui auditionnera les deux présidentes à huis clos, a ajouté avoir depuis quelques mois « décidé d’engager une réflexion plus large sur l’exigence d’indépendance et d’impartialité du secteur public de la communication audiovisuelle ». Le comité d’éthique de France Télévisions a, de son côté, annoncé se saisir également de cette affaire. « Compte tenu de l’ampleur de la polémique concernant la diffusion d’une conversation entre deux journalistes de l’audiovisuel public et de deux responsables du PS, le comité d’éthique de France Télévisions a décidé de se saisir de cette affaire et publiera prochainement son avis », selon un communiqué publié mercredi.

A l’origine de l’affaire, L’Incorrect révèle qu’il ne s’agit ni d’une vidéo pirate, ni d’une vidéo volée, encore moins d’un coup monté comme les autoproclamés chasseurs de complots l’affirment.  La vérité est toujours plus simple :

Un de nos lecteurs s’est trouvé par hasard dans ce café et, choqué par la conversation qu’il ne pouvait qu’entendre, comme les nombreuses personnes présentes (puisque les deux journalistes du service public et les deux apparatchiks du Parti socialiste parlaient très fort), il a décidé de filmer et de nous envoyer les vidéos.

C’est aussi simple que ça.

Nous les avons analysés, recontextualisés et vérifiés. Et c’est au nom du droit à l’information et de l’intérêt général que nous avons pris la décision de publier un article puis de diffuser les vidéos.

L’intensité des réactions et des émotions à la suite des publications n’ont fait que prouver que nous avions raison. 90 % des politiques et des médias, parfois il est vrai en se bouchant le nez, ont confirmé qu’il s’agit bien d’un scandale d’État. Les 10 % restant, par idéologie, corporatisme ou copinage, ont lancé la riposte. On s’y attendait : insulte, diffamation, menace et évidemment plainte. […]

Nous ne sommes pas surpris. Ils ne reculeront devant rien, sur le sait. Bien que nous ne soyons qu’un petit magazine, sans gros moyens, nous ne nous tairons pas non plus. Et nous continuerons à faire notre travail .

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