Extrait d'une tribune de Denis Tillinac dans Valeurs Actuelles :
"L’intention de Hollande d’effacer le mot “race” de l’article premier de notre Constitution annonce la couleur de son éventuel quinquennat : pleins pouvoirs à la police du langage. Par l’effet d’une thérapie de facture magique, le racisme est censé disparaître quand le mot race aura été mis hors jeu.
En bonne logique, il faudra aussi éconduire du même article les mots “origine” et “religion”, qui trahissent eux aussi une altérité suspecte. Moyennant quoi un Français de souche peule et de confession musulmane ne se distinguera plus en rien d’un compatriote catholique dont la famille est venue de Pologne, ils seront pour ainsi dire acculés à nier leurs racines. À la limite, Hollande devrait proposer que le mot “dette” n’ait plus droit de cité dans l’espace public des débats. Mais quand les bornes sont franchies, disait le sapeur Camember, il n’y a plus de limites – et avec cette trouvaille ubuesque, que Lévy-Bruhl en son temps eût qualifiée de « prélogique », les frontières du ridicule sont abolies (…)"
mare
ON EMPLOIERA LE MOT “”ETHNIE”” PLUS DISCRIMINATOIRE
Denis Crouan
Il faut supprimer les mots pour faire disparaître les réalités qu’ils recouvrent. C’est “le meilleur des mondes” d’A. Huxley qui se met en place.
GJ
Je propose de faire disparaitre le nom “Hollande” trop marqué européen…
Jean
Suivra donc la suppression du Zemmour…
Sancenay
Proposons de supprimer aussi le mot “Hollande” car cela évoque des frontières si ce n’est des oeillères et le bonnet qui va avec.