Nathalie Loiseau nous prend pour des pigeons. Elle s’imagine que ses propos passés ne vont pas être déterrés…
Suite à la proposition de l’exécutif de supprimer l’ENA, l’ex-ministre s’est dite « soulagée qu’on donne un coup de pied dans la fourmilière » en supprimant l’ENA.
Or, dans un entretien assez récent donné à la Revue internationale et stratégique en 2017, elle déclarait :
« Supprimer l’ENA devient l’argument des hommes politiques sans idées ou des journalistes sans culture ». « Supprimer, et puis quoi ? » « Parce qu’il n’y a pas de réponses simples, je ne dirais pas que l’ENA est la réponse idéale sur laquelle il faut se reposer. Mais cette interrogation existe partout et le besoin de bien recruter, de bien former n’a jamais été aussi criant parce que les enjeux du management public n’ont jamais été aussi complexes ».
En 2015, Nathalie Loiseau déclarait au Figaro :
« Lors de périodes difficiles, on cherche toujours des boucs émissaires, et l’ENA en est un. Cette mauvaise image se transmet également par certains tics de langage chez les politiques ou les journalistes. C’est un réflexe populiste ou démagogique ».