Toujours dans Famille chrétienne, plusieurs personnalités ont été interrogées sur la façon dont elles allaient voter :
- Elisabeth Montfort : "Parmi les critères non négociables, je note le respect de la dignité de tout être humain […] ; la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme […] ; et la liberté pour les parents de choisir l’éducation scolaire et religieuse qu’ils souhaitent pour leurs enfants. Dans le même temps, il s’agit de discerner avec quelle équipe de gouvernement le candidat mettra en œuvre sa politique, et quelle majorité se dégagera pour la soutenir et voter les lois. Je choisirai le candidat qui me permettra d’être le plus efficace et qui me laissera la plus grande marge d’engagement pour corriger les points non négociables. […] En choisissant un candidat, je m’engage pendant toute la durée de son mandat, à observer, influencer et peser sur ses décisions pour rendre possible ce qui est souhaitable […] Par mon vote, je deviens responsable de celui que j’ai choisi."
- Rose-Marie Miqueau : "Je voterai pour le seul qui défende explicitement et courageusement ces principes, sans m’inquiéter du second tour. […] Trahir nos convictions par des votes dits "utiles" a pour seule conséquence de laisser faire l’Adversaire."
- Jean-Marie Le Méné : "Mon seul critère de vote est le respect de la vie commençante. Je ne pourrai pas voter pour un candidat qui accepte de tuer des enfants, parce que toutes les autres questions en découlent. […] Au deuxième tour, si j’ai le choix entre deux candidats qui méprisent la vie, je pratiquerai l’objection de conscience électorale, pour briser cette chaîne de complicité avec le crime institutionnalisé. Depuis trente ans, on demande en permanence aux chrétiens de négocier. […] Or c’est une question absolument non négociable, dont dépendent toutes les autres.
- Dr Xavier Mirabel : "Le respect de la vie, celui de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et la liberté d’éducation sont bien mes critères : c’est une question de justice. […] De plus, nous élisons un homme (ou une femme). C’est pourquoi je suis attentif aux personnes. Je récuse les politiques qui professent une forme de schizophrénie entre "l’éthique de conviction" (ce qu’ils croient en leur for interne) et "l’éthique de responsabilité" (les valeurs à la mode qu’il faudrait entériner). Je ne peux juger le cœur des personnes, mais je tente d’évaluer la cohérence et la rectitude des candidats. Si j’ai le choix entre un candidat qui se déclare pour les unions homosexuelles et contre l’euthanasie et un candidat "pro-tout cela", je devrai me rabattre sur le premier. Mais ensuite je ferai tout pour qu’il modifie sa position".
- Jean-Guilhem Xerri : "Le candidat doit d’abord privilégier l’intérêt général sur les intérêts particuliers et être libre par rapport aux lobbies de toute nature. Ensuite, cet intérêt doit aller jusqu’à une attention particulière pour les plus fragiles (de l’embryon à la personne de la rue, en passant par la mamie en fin de vie et les malades). Enfin, le candidat doit manifester un certain "rapport à la vérité" : une transparence, une cohérence dans le discours."
Denis Merlin
Si je puis me permettre un grain de sel personnel :
– d’abord la vie. Donc celle commençante ou finissante doit être sacrée
– le mariage qui est nécessairement monogame et entre un homme et une femme
– le droit des parents à éduquer leur enfant comme il l’entendent implique la suppression au moins à terme de la prétendue “Education Nationale”
Cela dit j’ajoute :
– respect de tous les droits de l’homme, de tous les hommes en particulier droit à la liberté (droit à la vie privée et à la vie professionnelle, à la vie religieuse), à l’égalité (pas de discrimination illégitime), droit à l’identité et à la culture, en l’occurrence droit pour l’Europe à son identité et à sa culture. Interdiction de la diffamation de la culture européenne et du christianisme.
– Mise en oeuvre du principe de solidarité sociale nationale et internationale, sur la base de la doctrine sociale de l’Eglise. Cette solidarité est non seulement sociale (lutte contre la pauvreté), mais aussi militaire pour la protection des droits de l’homme (droit à la vie, liberté religieuse notamment) partout dans le monde.
Bon… Je suis allé un peu loin, je dois être trop exigeant. J’ai laissé parler mon coeur rapidement.
Il me semble que ces idées pourraient donner du souffle à la démocratie française et au conservatisme.
Hérisson
Cela me réconcilie avec Famille Chrétienne dont la famille est abonnée depuis des lustres et qui semble enfin se réveiller un peu…
une âme
Il faut voter en focntion de la Parole de ieu : pas d’avortement, pas de mariage homosexuel, pas d’euthanasie, pas de PACS ; je voterai donc DE VILLIERS.
BenoitdR
Effectivement, le premier critère majeur doit être la protection de la Vie. Il n’est pas difficile, rien qu’en prenant ce critère et en lisant les programme ou les interviews des candidats de pouvoir déjà choisir celui répond le mieux. La notion de famille découle tout naturellement de la notion que nous avons de la vie !
Après, effectivement, nous pouvons aussi nous laisser manipuler par le ‘médiatiquement correct’ qui nous donnera de belles paroles pour les uns et de très vilaines pour les autres.
L’hypocrisie est un outil politique, il ne faut pas l’oublier.
La grosse difficulté de ces élections est de savoir où est la vérité. Mais dans ce domaine, l’enseignement de l’Eglise est très clair.
N’ayons pas peur !