La World Surf League a annoncé qu’elle allait adopter en matière de transexualité, la politique de l’International Surfing Association (ISA) pour tous ses circuits. Une politique qui devrait entrer en vigueur immédiatement.
Ainsi, les surfeurs nés hommes qui se prennent pour des femmes, peuvent participer à des compétitions féminines.
La surfeuse Bethany Hamilton, qui a survécu à une attaque de requin et continue de surfer malgré la perte de son bras gauche, a menacé de boycotter les événements de la World Surf League si cette décision n’était pas annulée :
“La World Surf League a officiellement établi la règle selon laquelle les individus à corps masculin connus comme des athlètes transgenres peuvent officiellement concourir dans la division féminine”. “La World Surf League dit qu’elle suit les directives olympiques (…) mais cela me concerne en tant qu’athlète professionnelle qui participe à des compétitions depuis plus de 15 ans (…) Personnellement, je ne participerai pas à des compétitions de la World Surf League et ne la soutiendrai pas si cette règle est maintenue (…) Je sens que je dois prendre la parole et me tenir debout pour les autres qui ne peuvent ou ne veulent pas s’exprimer à ce sujet par peur d’être ostracisé. A-t-on demandé à l’un des surfeurs actuels de la World Surf League ce qu’il pensait de cette nouvelle règle avant qu’elle ne soit adoptée ou annoncée ? Ne devrait-il pas y avoir avoir un débat ? Un taux d’hormones est-il une représentation honnête et précise que quelqu’un est effectivement un homme ou une femme ? Est-ce aussi simple que cela ? Qui fait pression pour cet énorme changement ? Est-ce que c’est mieux pour le surf ? Est-ce que c’est mieux pour les femmes dans le surf ? Si oui, comment ?”
Montalte
Elle est courageuse. Toutes les sportives devraient se révolter et boycotter les compétitions. Elles prennent un gros risque mais si le mouvement est suffisamment massif, le désintérêt pour des compétitions où il n’y aurait plus que des fausses femmes et les pertes de recettes (chutes d’audience etc) pourraient renverser ces scandales ahurissants pour le droit des femmes. Le sport est un outil d’émancipation de la femme et la voilà éliminée de facto par les hommes.
Vianney
En effet, la seule façon d’empêcher cette violation, est, pour les athlètes de boycotter les compétitions. Il faut au préalable qu’ils soient convaincus du caractère abjecte et inacceptable d’une disposition qui n’a jamais existée depuis le début de l’humanité. Seuls, quelques fous du XXIème siècle arrivent à imposer l’insupportable.